La Bavière, si fière et sûre d’elle…
Voici le dernier épisode de notre série sur notre voisin d’outre-Rhin que a publié pour aider ses lecteurs à mieux comprendre l’Allemagne d’aujourd’hui et de demain. Cette dernière étape nous emmène en Bavière, le pôle d’attraction privilégié des pays d’Europe centrale et du sud.
pour autant ses particularismes, un État catholique aux origines celtes, qui lui vaut alors de la part des Allemands du nord une sorte de condescendance parfois méprisante.
« Ici, il faut s’accoutumer à bien des choses, comme vous pouvez le supposer puisqu’on se trouve en pays étranger. Cette monnaie inaccoutumée, la di!culté de se faire comprendre, car pour eux je parle trop vite et pour moi ce qu’ils disent est du charabia, et puis il y a le catholicisme"; je le hais comme vous le savez, je le méprise ». Ainsi s’exprime, sous la plume de Thomas Mann, l’héroïne des Buddenbrook, héritière d’une dynastie d’armateurs de Lübeck, séjournant à Munich…
LE POUVOIR D’ACHAT LE PLUS ÉLEVÉ D’ALLEMAGNE
Après la Deuxième Guerre mondiale, c’est en Bavière que s’esquissent les grandes lignes de la constitution allemande, précisément sur le lac de Chiem (Chiemsee), surnommé « la mer bavaroise », le plus grand lac de Bavière. C’est sur l’une des trois îles qu’il abrite, Herrenchiemsee ou Herreninsel (« l’île des hommes »), que Louis! II de Bavière a fait construire une réplique du château