WOMEN’S AWARDS
Cette année encore, notre mobilisation autour des prix La Tribune Women’s Awards aura été totale! Après des semaines de concertation pour sélectionner 250 profils et présenter 70 candidates au préjury national, c’est avec une grande fierté que nous vous p
Le portrait des neuf lauréates de la cinquième édition des trophées LTWA.
Depuis cinq ans que La Tribune organise les Tribune Women’s Awards pour mettre en lumière des femmes aux parcours professionnels remarquables, nous sommes à chaque fois, nous, membres du jury et représentants de la rédaction, bluffés par la qualité des candidatures. Nous ne sommes pas naïfs, nous savons que la gent féminine n’échappe pas aux questions d’ego. Mais, malgré tout, l’humilité, le courage et l’intelligence associés aux capacités de travail impressionnantes de ces femmes qui mènent en parallèle des vies personnelles accomplies (pour mémoire, 70% des tâches ménagères et la gestion des enfants incombent encore majoritairement aux femmes), à chaque fois nous épatent. Souvent, il nous faut les convaincre. Beaucoup hésitent : « Ah bon? Vous croyez… » La plupart ne se sentent pas légitimes, alors que la lecture de leurs dossiers, les informations qui nous parviennent du terrain et les éloges tenus par les personnalités qui nous les recommandent attestent de leurs performances. Toutes méritent d’être placées sur le devant de la scène pour montrer l’exemple. Cette année encore, la mobilisation autour de la manifestation a été impressionnante. Depuis neuf mois, répondant à la volonté toujours plus grande de La Tribune d’être aux côtés des entrepreneurs sur le terrain, les rédactions régionales ont organisé des mani- festations, sélectionné et récompensé les meilleures candidates sur leur territoire. De la région Rhône-Alpes au Languedoc-Roussillon, de Midi-Pyrénées à Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Aquitaine, les lauréates sont ensuite venues rejoindre la sélection nationale.
IL N’Y AURA PAS DE RETOUR EN ARRIÈRE…
Au total, nous avons étudié plus de 250 profils pour, après analyses et vérifications, présenter 70 candidates au préjury national, le 7 octobre, mené cette année en partenariat avec BCG Group (en présence de Vanessa Lyon), l’Essec (avec Viviane de Beaufort) et Itsuko Higashiuchi (du cabinet Floriane de Saint-Pierre). Après quatre heures de discussion, nous avons conservé 21 nominées, soit trois par catégorie (défense, industrie, finance, numérique, responsable et solidaire, manageuse et entrepreneure de l’année). Et appeler au vote sur Internet qui permettait à celles qui arriveraient en tête de leur catégorie d’obtenir deux points d’avance. Du 14 au 31 octobre, plus de 9000 votants se sont exprimés sur notre page Facebook. La bataille s’est jouée jusqu’à la dernière minute. Le jury final s’est réuni le 6 novembre dans les locaux d’August Debouzy. Autour de la table, 18 personnalités éminentes ont débattu là encore pendant quatre heures pour départager les nominées. Parfois, les choix ont été cornéliens, les discussions animées, mais, in fine, la concorde l’a emporté. Ce palmarès 2014 a fière allure. Que les nominées non lauréates ne soient pas trop déçues – c’est la règle du jeu. L’émulation pour cette compétition démontre bien une chose : les Françaises sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses à briser le plafond de verre. Il n’y aura pas de retour en arrière. Depuis cinq ans, grâce aux textes de loi, à la mobilisation des réseaux de femmes, à la médiatisation du sujet et à la féminisation des entreprises et de leurs instances dirigeantes, une grande part du chemin vers l’égalité professionnelle a été réalisée. Mais ce n’est pas fini : 70% d’hommes et 30% de femmes en moyenne dans les instances dirigeantes, ce n’est pas 50-50. Et pour ne pas attendre encore quarante ans avant de parvenir à la parité, on peut compter sur la génération Y pour faire entendre sa voix. À l’année prochaine, donc.