Les 10 et 11 juin prochains, des entreprises de toutes tailles et de tous horizons auront l’occasion d’initier de nouvelles collaborations en matière d’innovation grâce à l’événement Bpifrance Inno Génération (BIG). L’ enjeu est crucial pour asseoir l’éco
Les méthodologies de classement ont beau varier, la France figure toujours en bonne place dans chaque palmarès mondial de l’innovation, qu’il soit publié par le groupe Thomson Reuters, l’Insead ou d’autres institutions. Toutefois, si certaines sociétés hexagonales tirent leur épingle du jeu de l’innovation, dans des domaines aussi variés que les télécommunications, la pharmacie, l’aérospatiale ou les composants électroniques, il est un constat, dressé entre autres par l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi) qui attire l’attention : ce sont toujours les mêmes (grands) groupes qui déposent des brevets… Comment faire, alors, pour que l’innovation imprègne toute l’économie française, essaime dans tous les territoires et transcende toutes les catégories d’âge, de genre, de milieux, de secteurs? Alors que la créativité française est mondialement reconnue dans certains domaines, comme le luxe ou le numérique, comment faire pour qu’elle fleurisse aussi bien dans les produits et les services, les procédés et les organisations, le marketing et même les business modèles et le social? 24 H NON-STOP POUR PLUS DE 15 000 PARTICIPANTS Bpifrance, l’organisme public de financement et de développement des entreprises, a décidé de s’attaquer au problème en proposant des solutions concrètes. L’une d’elles prendra la forme d’un événe- ment unique en France, baptisé Bpifrance Inno Génération, ou « BIG », et qui aura lieu les 10 et 11 juin 2015, à la Cité de la mode et du design, quai d’Austerlitz, à Paris. Pendant 24 heures non-stop, plus de 10000 entreprises – de la startup au grand groupe en passant par l’ETI qui a déjà gagné ses galons à l’international – venues de tout l’Hexagone et représentant tous les secteurs de l’économie, auront l’occasion de se rencontrer. Car il s’agit de rompre avec ce que les américains appellent « le travail en silo ». On mettra donc tout à plat, grâce à des conférences au cours desquelles s’exprimeront des entrepreneurs à succès et des périodes de « pitch » , pour tenter de séduire des investisseurs ou des sociétés qui s’associeront à un projet. Et évidemment, l’événement inclura également du networking, pour que petites et grandes entreprises se frottent les unes aux autres, ainsi que des séminaires thématiques, offrant à chacun non seulement une opportunité de s’informer sur des problématiques concrètes, mais aussi de profiter de conversations quasiment en « one-to-one ». C’est donc une nouvelle pièce au puzzle économique français qui sera mise en place par Bpifrance, sur 24 heures seulement, certes, mais avec l’ambition de nouer des relations durables grâce à ces premiers contacts. Un coup de pouce qui pourrait faire la différence, d’autant qu’un écosystème favorable à l’innovation – même s’il est encore imparfait – est déjà sur pied. De fait, au-delà du lancement de Bpifrance, le 31 décembre 2012, la France bénéficie depuis quelques années de politiques publiques visant à stimuler