UBER EN PLEINE CHUTE… D’IMAGE
MALADROIT, TRAVIS KALANICK FRAGILISE SON ENTREPRISE
Help ! Le patron d’Uber, Travis Kalanick, a besoin d’aide. Dans un post de blog, le charismatique PDG du géant du VTC (voitures de transport avec chauffeur) se fait tout petit après le « bad buzz » déclenché par la vidéo dévoilée par Bloomberg, ayant fait le tour des réseaux sociaux et dans laquelle on peut voir le quadra parler avec mépris au chauffeur qui le conduit : « Certaines personnes n’aiment pas endosser la responsabilité de leur propre merde. Ils blâment tout dans leur vie ou quelqu’un d’autre », lance le chef d’entreprise au chauffeur, qui lui reproche d’être endetté à cause de lui : « Les gens ne vous font plus confiance (…). À cause de vous, j’ai perdu 97 000 dollars et je suis fauché. » Des excuses semblaient donc s’imposer après ce faux pas. Dans son message posté sur le blog de la plateforme, l’entrepreneur a pour la première fois avoué qu’il avait besoin de « grandir », tout en s’excusant pour son comportement irrespectueux à l’égard du chauffeur en question, mais également de tous les autres, des passagers et également de l’équipe Uber. « Je dois fondamentalement changer en tant que leader et grandir. C’est la première fois que je suis disposé à admettre que j’ai besoin d’aide au niveau managérial, et j’ai l’intention de l’obtenir. » personnes. Un objectif qui le pousse à faire fi, quand ça l’arrange, de la réglementation locale en vigueur. Qu’il s’agisse de l’expérimentation de ses voitures autonomes en Californie ou de son service UberPop (transport entre particuliers) désormais suspendu en France, par exemple. De telle sorte qu’il s’est non seulement attiré les foudres des acteurs historiques en place, les taxis, là où la plateforme tisse sa gigantesque toile. Mais surtout, cela lui a valu – et lui vaut encore d’ailleurs – de nombreuses actions en justice. Ces frais expliqueraient en partie les trois milliards de dollars de pertes de la multinationale, en 2016. Dernière fausse note en date, outre la vidéo, le récent aveu d’Uber d’avoir utilisé un logiciel secret baptisé « Greyball », fonctionnant grâce aux données des utilisateurs, confirmant ainsi une information du New York Times. Objectif : éviter