LES STARTUPS STIMULENT L’APPRENTISSAGE
Depuis trois ans, le nombre de startups de l’éducation ne cesse de croître. De plus en plus d’entreprises proposent des cours à distance, se servent de l’intelligence artificielle, de l’Internet des objets (IoT) ou adaptent leur contenu au numérique. On en dénombre 47 % de plus depuis 2013, d’après une étude réalisée par Deloitte Digital en collaboration avec la Caisse des Dépôts (CDC). Les raisons qui motivent des startuppers profitant de cette vague sont multiples. Pour Sandrine Dirani, cofondatrice de Zeneduc, le choix du numérique est apparu très logiquement au moment de la création du projet : « Nous vivons un changement de société. Avec le numérique, nous avons la possibilité de proposer un contenu de manière flexible, personnalisée. Nous pouvons également toucher un public bien plus large. » La plateforme qu’elle a créée avec sa collaboratrice offre un accompagnement éducatif pour les parents. À travers des formations, couvrant des approches larges de l’éducation (positivisme, méthode Montessori…), ces derniers apprennent à mieux vivre et gérer leur relation à l’enfant (motivation, conflits, confiance en soi, etc.), mais également à optimiser les compétences et l’apprentissage scolaire de leur progéniture. Comme Zeneduc, le nombre de startups ayant choisi de développer des plateformes a augmenté (+ 8 %). C’est le cas également des médias sociaux (+ 10 %), dans la lignée des réseaux sociaux. Dans le même temps, le nombre de jeunes pousses privilégiant l’Internet des objets stagne à 6 %, tout comme la réalité virtuelle ou augmentée.