Seabubbles marche sur l’eau

Ce serait l’une des plus importantes levées de fonds de 2017. Seabubbles, la jeune pousse de « taxis volants » sur l’eau (« the flying water car » ), fruit du projet fou du champion suédois de planche à voile Anders Bringdal et du navigateur Alain Thébault, annonce déjà un nouveau tour de table de 100 millions d’euros. La startup vient pourtant tout juste de lever 10 M€ auprès de l’assureur Maif. Mais elle avait prévenu qu’elle n’allait pas s’arrêter là. « Pour l’instant, rien n’est signé » , tempère Matthieu Faure, DG France de l’entreprise. Si un accord de principe peut être donné d’ici une à deux semaines, il se peut que la signature définitive ne se fasse qu’à la rentrée. Quoi qu’il en soit, une certitude, « les choses s’accélèrent » , analyse-t-il. « Les prototypes volent de mieux en mieux, la première bulle de pré-série sera exposée au salon Vivatech à la mi-juin à Paris, et en septembre, on pourra expérimenter ces bulles pendant quinze jours sur la Seine » , énumère-t-il. « Nous avons besoin d’accélérer sur la partie investissements car nous sommes avant tout des constructeurs de hardware », rappelle-t-il, pour justifier ce « besoin de capitaux entre 50 et 100 millions

d’euros » . Côté investisseurs, l’idée est d’avoir un « mélange homogène » , afin qu’ils puissent apporter leur expertise sectorielle. Si l’entreprise ne souhaite pas divulguer leur identité, elle dévoile cependant quelques caractéristiques : ils se situent dans les transports et la technologie, et il y a des Français et des Américains. Mais le leader du VTC (voitures de transport avec chauffeur) Uber, pourtant à l’affût d’innovation, ne s’est pas manifesté. Pour le moment…