« Au LabChain, nous sommes agnostiques par rapport aux technologies, ce qui est important au vu de la maturité de ces dernières. »
LA TRIBUNE : Quel était l’objectif à la création du laboratoire d’innovation LaBChain ? Le premier objectif é t a i t d e c o mprendre ces technologies, la blockchain et les cryptoactifs, et de voir quelles étaient les menaces et les opportunités pour les métiers de la banque, de la finance et de l’assurance, pour la Caisse des Dépôts et ses partenaires, d’évaluer l’impact de cette technologie sur les tiers de confiance, quels qu’ils soient. Le deuxième objectif était de faire en sorte que la France devienne un des acteurs majeurs de la blockchain et que la Caisse contribue au développement de cet écosystème. Nous avons discuté avec des organismes financiers et d’assurance, des startups travaillant sur la blockchain. La direction générale nous a donné l’accord pour avancer, et nous avons lancé officiellement, le 15 décembre 2015, LaBChain, une initiative de place innovante avec 11 partenaires à l’époque [dont Axa, BNP Paribas, BPCE, CNP Assurances, Crédit Agricole, Ledger, Paymium]. Nous l’avons ouvert à des banques et à des assurances, mais aussi à des startups, seules à maîtriser les compétences en 2015, ainsi qu’à des associations et à des instituts de recherche, afin de les faire travailler ensemble. Nous nous sommes mis d’accord sur des principes simples$: le fruit des recherches du « bac à sable » est partagé entre tous au sein de l’initiative et les travaux sont confidentiels, sauf