« Le meilleur kilowattheure est celui qui n’est pas consommé. La ville intelligente est décarbonée »
En surplomb de cette ruche se trouve un « bocal » qui pourra héberger une cellule de crise. Quand elle est activée, elle facilite la coordination entre les moyens et les équipes d’intervention. À cet étage se situe également le « portail » téléphonique avec dix agents répondant aux questions des habitants(630parjourenmoyenne), que ce soit sur le centre communal d’action sociale ou les horaires des piscines. Les habitants appellent aussi régulièrement pour des tags injurieux. Désormais, les téléopérateurs préviendront leurs collègues d’en dessous qui déclencheront une intervention en urgence pour nettoyer ou repeindre. Dans le cas où le graffiti a été identifié par un télécontrôleur sur son écran et ensuite signalé par un administré au bout du fil, le téléopérateur l’informe que la situation est déjà prise en charge par les agents de terrain. Ceux-ci sont d’ailleurs équipés d’une tablette numérique pour recevoir un récapitulatif des tâches à accomplir avant d’envoyer une notification une fois le travail effectué. Ce qui permet de hiérarchiser des difficultés qui s’additionneraient au même endroit. Par exemple, s’il faut réparer le portemanteau dans le couloir d’une école où les plombs ont sauté, on envoie l’électricien avant le menuisier. Bientôt, promet-on, le citoyen lui-même pourra, via une application, signaler un défaut, gérer ses demandes administratives ou optimiser ses déplacements dans la métropole.