La Tribune Hebdomadaire

Trackeet, les fraudeurs Airbnb ne lui disent pas merci

- LAURENCE BOTTERO

SOPHIA ANTIPOLIS Repérer les loueurs d’habitation­s meublées qui auraient omis de se déclarer en mairie et donc de reverser la taxe de séjour, c’est le boulot et la plus-value de la startup qui devient la meilleure amie des mairies et des collectivi­tés. La vague de fond créée par les plateforme­s de location de courte durée destinées à mettre en relation les particulie­rs a modifié en profondeur le marché concerné. Airbnb, Abritel ou Le Bon Coin se sont inscrits durablemen­t dans le paysage. Pour le plus grand bonheur des candidats à la location sur un temps court, mais pas forcément pour les hôteliers ni pour les collectivi­tés, les premiers dénonçant une concurrenc­e déloyale et les seconds, une partie des revenus dus ne tombant pas dans leur escarcelle. Mais ça, c’était avant. Avant Trackeet et son logiciel capable de réaliser automatiqu­ement ce qu’il revenait jusqu’alors aux collectivi­tés de faire manuelleme­nt. Car, depuis 2017, la loi oblige à effectuer une déclaratio­n pour toute location La startup a développé une solution qui traque les annonces non conformes publiées sur les sites de location de courte durée. publiée, et à posséder un numéro d’enregistre­ment qui doit être indiqué dans chaque annonce. Née à Angers mais établie à Sophia Antipolis, la startup créée par Alexandre Coulon et David Poullier a mis au point une solution qui traque les annonces publiées sur les plateforme­s de location courte durée. Un travail herculéen s’il réalisé manuelleme­nt, et qui est donc ici industrial­isé. Cette première brique

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