Trackeet, les fraudeurs Airbnb ne lui disent pas merci
SOPHIA ANTIPOLIS Repérer les loueurs d’habitations meublées qui auraient omis de se déclarer en mairie et donc de reverser la taxe de séjour, c’est le boulot et la plus-value de la startup qui devient la meilleure amie des mairies et des collectivités. La vague de fond créée par les plateformes de location de courte durée destinées à mettre en relation les particuliers a modifié en profondeur le marché concerné. Airbnb, Abritel ou Le Bon Coin se sont inscrits durablement dans le paysage. Pour le plus grand bonheur des candidats à la location sur un temps court, mais pas forcément pour les hôteliers ni pour les collectivités, les premiers dénonçant une concurrence déloyale et les seconds, une partie des revenus dus ne tombant pas dans leur escarcelle. Mais ça, c’était avant. Avant Trackeet et son logiciel capable de réaliser automatiquement ce qu’il revenait jusqu’alors aux collectivités de faire manuellement. Car, depuis 2017, la loi oblige à effectuer une déclaration pour toute location La startup a développé une solution qui traque les annonces non conformes publiées sur les sites de location de courte durée. publiée, et à posséder un numéro d’enregistrement qui doit être indiqué dans chaque annonce. Née à Angers mais établie à Sophia Antipolis, la startup créée par Alexandre Coulon et David Poullier a mis au point une solution qui traque les annonces publiées sur les plateformes de location courte durée. Un travail herculéen s’il réalisé manuellement, et qui est donc ici industrialisé. Cette première brique