La Tribune Hebdomadaire

LE TOP 5 DES MÉTIERS EN VOIE DE DISPARITIO­N

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L’Institut Sapiens, think tank à but non lucratif centré sur le numérique, a réalisé une étude sur les cinq métiers qui ont une forte probabilit­é de disparaîtr­e dans les prochaines années, soit 2,1 millions d’emplois. Il s’agit des manutentio­nnaires, secrétaire­s de bureautiqu­e et de direction, employés de comptabili­té, employés de la banque et de l’assurance, et les caissiers et employés de libreservi­ce. L’Institut s’est appuyé sur des données de la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiqu­es) et de l’Insee sur ces métiers ayant connu la plus forte diminution de leurs effectifs depuis 1986. Les effectifs du secteur de la bancassura­nce étaient de 370"000 en 1986 contre 221"000 en 2016 (– 39 %). Date estimée de leur disparitio­n totale : entre 2038 et 2051. Les fintech et la dématérial­isation de la relation client sont passées par là. Les comptables (– 10 %), concurrenc­és par les logiciels en mode SaaS (par abonnement), les secrétaire­s de direction (– 26 %), remplacées par les assistants personnels numériques, les manutentio­nnaires (– 17 %), expulsés par les automates, sont tous amenés à disparaîtr­e d’ici quelques années. Le nombre d’emplois de caissiers et employés de libre-service a augmenté de 6 % en trente ans, mais l’arrivée massive de caisses automatiqu­es ne présage pas de lendemains qui chantent. Cependant, la disparitio­n de ce métier, classé parmi les cinq les plus pénibles par la Dares, est-elle entièremen­t négative"? Pas sûr pour l’Institut Sapiens, qui pose une question primordial­e : « Devons-nous vraiment lutter pour sauvegarde­r un emploi pénible!? »

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[ISTOCK] La robotisati­on et le numérique bousculent déjà le savoir-faire des secrétaire­s.

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