ÉNERGIE ET ÉCOLOGIE, GISEMENTS DE NOUVEAUX EMPLOIS
La transition énergétique et écologique (TEE) va engendrer des besoins qui se traduiront par de nouveaux métiers. D’après l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), le nombre d’emplois liés à la transition énergétique dans le transport, le bâtiment et les énergies renouvelables pourrait augmenter de 69 % d’ici à dix ans. L’association négaWatt et le Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (Cired) estiment que 630!000 emplois pourraient être créés d’ici à 2030 dans l’économie verte. Les métiers émergents – techniciens de maintenance de parcs éoliens, juristes spécialisés en droit de l’environnement, installateurs de chauffages solaires et géothermiques, ingénieur performance énergétique et certifications environnementales – vont encore évoluer grâce aux nouvelles technologies. D’autres aux intitulés nouveaux vont apparaître : energy manager, chef de projets en énergies renouvelables, conducteur de travaux en rénovation énergétique, écoconcepteur, fermier urbain, équilibreur microbien, facilitateur énergétique, écogestionnaire pour les futures zones de rénovation concertée, expert en recyclage, commercial en écotourisme et sans doute beaucoup d’autres.
Qu’ils soient verts (directement liés à la transition écologique) ou verdissants (exercés dans d’autres secteurs de l’économie mais qui font appel à des compétences spécifiques en matière d’environnement), les métiers du futur devront être adaptés aux transformations profondes dues au changement climatique dans tous les secteurs : transport, bâtiment, énergie, agriculture, agroalimentaire, santé.
P. C.
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