Une charte éthique de l’élu local progressiste
Et de deux ! Après l’ancien maire et eurodéputé sortant Dominique Riquet, candidat Renaissance aux élections européennes, l’actuel maire (UDI) de Valenciennes Laurent Degallaix a été investi le 17 juin par La République en marche pour les élections municipales de mars 2020. Sur les dix-huit autres premiers candidats investis figurent d’autres maires sortants, comme celui de Nevers, Denis Thuriot (SE), ou celui d’Alençon, Emmanuel Darcissac (ex-PS).
Par ailleurs, deux Franciliens ont été adoubés#: Olivier Klein, maire (PS) de Clichy-sous-Bois et président de l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru), ainsi que Gilles Schmidt, président du Parti radical des Yvelines, candidat à Rambouillet. De même que deux députés LREM#: l’ex-PCF et ex-PS Cécile Muschotti (2e circonscription du Var) à Toulon et Romain Grau (1e des Pyrénées-Orientales) à Perpignan, dont il a été le premier adjoint entre 2014 et 2017. Enfin, Gérard Chemla est candidat à Reims, ville aujourd’hui détenue par Arnaud Robinet, ex-Macron-compatible qui a soutenu le candidat LR aux européennes, François-Xavier Bellamy.
LREM a également présenté les « dix engagements éthiques de l’élu local progressiste ». Tout candidat aux élections municipales doit ainsi veiller à la « représentativité » des candidats, c’est-à-dire respecter la parité, le renouvellement et la société civile. Il est par ailleurs écrit noir sur blanc que tout candidat a un « choix républicain » à faire en cas de « risque important de victoire du RN ou d’une formation politique non républicaine ». Enfin, les notions d’« exemplarité », de « responsabilité », d’« égalité » et de « laïcité » complètent la liste. Si l’élu occupe un logement social et ne satisfait plus aux critères d’éligibilité, il s’engage à le quitter dans les plus brefs délais.
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