La Nouvelle-Aquitaine vise le tourisme durable
ÉCOLOGIE « Nous n’avons pas de problème de tourisme de masse comme on peut le voir à Barcelone, Amsterdam ou Saint-Sébastien mais il faut être vigilant aux effets de saturation sur certains sites, et leur impact concret sur le paysage, et à la volonté croissante des touristes d’avoir davantage de place, de temps, de calme », réagit Sandrine Derville. La vice-présidente du conseil régional chargée du tourisme promeut ainsi un tourisme plus durable et plus « lent » à travers des itinérances cycliste ou fluviale, de l’oenotourisme et des hébergements plus écologique. « Bordeaux, Biarritz, La Rochelle, Lascaux ou Sarlat doivent être des portes d’entrées sur le territoire pour diffuser les touristes ailleurs, dans l’intérieur des terres » , ajoute-t-elle. La Région accompagne donc les entreprises et les créations d’activités touristiques en bonifiant ses aides financières dans les territoires moins visités. Elle mise aussi sur la complémentarité entre destinations en aidant ces territoires à se structurer et à se mettre en avant : formation des professionnels du tourisme et de l’hôtellerie-restauration à l’accueil, à l’anglais, à la biodiversité et à l’écotourisme notamment. 75 hébergements touristiques sont déjà éco-labellisés. Enfin, le Comité régional du tourisme et la Région accompagnent aussi les sites touristiques et petits opérateurs à monter en gamme, à investir et à rénover. À plus longue échéance, la Nouvelle-Aquitaine vise la neutralisation carbone des activités touristiques pour revendiquer le titre de première région française du tourisme durable.