Aurillac, capitale européenne des arts de la rue

AURILLAC Au coeur de l’été, la paisible cité auvergnate triple sa population le temps de devenir l’épicentre européen des arts de la rue. STÉPHANIE BORG

Aurillac s’est imposée, en trente ans, comme la référence des arts de la rue en misant sur un festival qui offre à la fois une sélection officielle de 20 compagnies et la possibilité à près de 600 compagnies de passage de se produire, gratuitement, selon des horaires et des espaces dédiés. « Notre objectif est de présenter une sélection des créations actuelles qui explorent les défis urbains d’aujourd’hui tout en permettant la diffusion et la promotion de tous les types de spectacles », avance Frédéric Remy, le nouveau directeur de l’association Éclat Centre National des Arts de la Rue et de l’Espace Public qui porte le Festival d’Aurillac et Le Parapluie, un centre de création permanent ouvert toute l’année. Un rendez-vous unique qui entraîne dans son sillage plus de 500 professionnels du spectacle, dont 100 internationaux, des artistes internationaux et près de 100$000 à 120$000 visiteurs en moyenne. Pendant quatre jours, Aurillac (26$000 habitants) triple sa population et bénéficie de retombées économiques, touristiques et d’image du festival évaluées à 2 millions d’euros. Pour parvenir à fédérer la population autour de cet événement « qui permet de rassembler des milliers de personnes pour vivre une émotion commune », l’association de 7,5 équivalents temps plein (150 salariés le temps du festival, pas de bénévoles) dispose d’un « petit » budget de 2,7 millions d’euros, dont 1 million d’euros octroyé par la collectivité.

Festival International de théâtre de rue, du 21 au 24 août