Ecofilae lance une plateforme mondiale pour la «!Reuse!»
HÉRAULT Cette TPE lancera début 2020 le «! Google Earth! » des projets de réutilisation des eaux usées traitées («! Reuse! »). Son idée! : accélérer la diffusion et la maturation de ces systèmes face à l’urgence climatique. ANTHONY REY
La greentech Ecofilae développe des solutions innovantes pour la réutilisation des eaux usées traitées («#Reuse#»). Elle déploie aussi des méthodes pour évaluer le potentiel des systèmes de Reuse, crée des démonstrateurs et diffuse de l’information autour de ces technologies. Ainsi, elle vient de finaliser une plateforme à vocation mondiale sur le sujet, qu’elle
présente comme le «!Google Earth de la Reuse!» . «!Nous recensons 350 projets pour le lancement de la plateforme [prévu pour
le 1er trimestre 2020, ndlr], alors qu’il y en aurait plus de 4"000 dans le monde. En France, même le ministère de l’Environnement a du mal à tous les situer"! L’ambition d’un tel outil est de pousser les porteurs de projets à renseigner la plateforme, afin d’accélérer la connaissance et la maturation de tels projets. Un système de Reuse exige cinq ans de mise en route minimum, mais au regard de l’urgence climatique, nous devons aller plus vite! », analyse Nicolas Condom, fondateur d’Ecofilae, qui compte sept salariés.
CONTRAT EN ÉGYPTE
Ecofilae porte également plusieurs projets de démonstrateurs, en France ou à l’étranger. De ce"e façon, elle vient de remporter un appel d’offres national passé par la Direction générale du Trésor. Son prototype, doté de 500$000# euros, vise le traitement et la réutilisation des eaux usées domestiques et des eaux pluviales pour des usages urbains dans les
villes égyptiennes. «!L’Égypte construit des villes nouvelles alors que le niveau du Nil ne cesse de baisser, ce qui crée d’importants problèmes d’alimentation en eau. Nous voulons installer la Reuse à la sortie des immeubles pour faire du lavage de voiture, alimenter des pépinières ou éviter de surcharger les stations d’épuration. L’objectif est de le dupliquer ensuite sur des milliers de bâtiments!», explique Nicolas Condom. Les premiers tests débuteront en mai 2020.#