La création de nouvelles o!res
Avec le projet de grand carénage des centrales nucléaires, auquel EDF a associé CCI France, les chambres consulaires du Centre-Val de Loire ont trouvé un client de poids dans le contexte de changement de leur modèle économique,confirméparlaloiPactedemai 2019. Le distributeur d’énergie, qui possède quatre centrales dans la région, à Chinon (37), Dampierreen-Burly (45), Belleville-sur-Loire (18) et SaintLaurent-des-Eaux (41), a confié aux CCI le soin d’informer et de sélectionner les entreprises candidates à la remise à niveau des installations les plus anciennes. À ces nouvelles missions payantes de sourcing s’ajoute le renforcement des a!ributions classiques, l’accompagnement des chefs d’entreprise, notamment. Ainsi, la CCI
Touraine leur propose désormais un parcours d’aide au recrutement de six mois avec l’Academy RH by CCI. Un impulseur de projets émanant des entrepreneurs a aussi été lancé par les services de Philippe Roussy, président de la CCI.
DES ATELIERS POUR LES MANAGERS
De son côté, la chambre du Loiret assure un accompagnement numérique aux commerçants et tient des ateliers d’accompagnement des managers via le programme Perf’Lab. Ces offres de prestations payantes, en train d’être étoffées, s’inscrivent par ailleurs dans une nouvelle organisation matricielle des CCI de la région CentreVal de Loire, décidée en juin 2019. Concentrée sur huit programmes (entrepreneuriat, emploi, compétitivité-innovation, numérique-développement durable, international, commerce, tourisme, formation), la Région prévoit une mise en commun des moyens logistiques et humains, pour plus d’efficacité.
De 41 millions d’euros en 2013, la taxe pour frais de chambre (TFC) a été rabotée à 19,5 millions d’euros l’année dernière dans le Centre-Val de Loire. Conséquence de la loi Pacte qui prévoit deux nouvelles tranches de baisse de 200 millions d’euros au plan national d’ici à 2023, elle ne représentera plus que 11 millions d’euros à ce!e échéance. Symbole du changement de modèle économique opéré localement en une décennie, la TFC assurera moins de 30"% de leur budget dans trois ans. C’était près de 90"% il y a dix ans.
GUILLAUME FISCHER