La Tribune Toulouse (Edition Quotidienne)
LE CGET EN PANNE DE STRATEGIE AVEC SON CINQUIEME PATRON EN QUATRE ANS
Rattaché au ministère de la Cohésion des territoires depuis début 2018, le Commissariat général à l'égalité des territoires (CGET, ex Datar) accueillera un nouveau patron le 23 avril prochain. Le cinquième en quatre ans. Problème : le préfet Morvan arrive à la tête d'un CGET qui se cherche un avenir, avec la création de la future Agence nationale de la cohésion des territoires.
Après Éric Delzant, Marie-Caroline Bonnet-Galzy, Jean-Michel Thomary, Jean-Benoît Albertini, le CGET, établissement public né fin mai 2014 de la fusion de la Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité territoriale (DATAR), du secrétariat général du Comité interministériel des villes (SGCIV) et de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE), verra arriver, le 23 avril prochain, un cinquième commissaire général en la personne du préfet Serge Morvan en moins de quatre ans.
En interne, la nomination du préfet Jean-Benoît Albertini, « appelé à d'autres fonctions » au conseil des ministres du 4 avril dernier, est très mal vécu :
« Dès qu'il est arrivé en septembre 2017, il a pris son rôle à coeur. Ça été la stupeur quand il est parti ! Quand on me demande en interne si ce départ est le fait de son positionnement, je ne sais pas quoi répondre. On ne comprend pas très bien à vrai dire ce qui s'est passé », explique Joëlle Martichoux, chargée de mission Politique de la ville et élue CFDT représentante du personnel.