La Tribune Toulouse (Edition Quotidienne)
ZONES D'ACTIVITES ECONOMIQUES : LA DIFFICILE EQUATION AZUREENNE
Avec ses 15 000 m² de locaux dédiés aux activités artisanales et semi-industrielles, l’offre Roguez Village, attendue pour la fin 2019, est plus que bienvenue dans un département où les zones d’activités économiques représentent moins de 1% du territoire. Un manque qui certes s’explique, mais qui pèse sur le développement des PME et PMI locales. Lesquelles n’hésitent plus à regarder ailleurs si l’herbe est plus verte… Une fatalité ?
La pose de la première pierre, fin novembre, du futur parc d'activités Roguez Village a ceci de symbolique qu'elle est appelée à combler une - petite - partie du manque d'offres de foncier dédié aux zones d'activités économiques. Lesquelles représentent, selon une étude de la CCI Nice Côte d'Azur consacrée au sujet parue en 2015, moins de 1% du territoire azuréen. Soit, à ce jour, 2 614 hectares pour 218 zones à vocation commerciales, artisanales ou industrielles. Ces dernières étant certainement les plus mal loties avec une emprise limitée à 0,2% du territoire. "Les locaux d'activités restent les parents pauvres du département des Alpes-Maritimes", confirme Philippe Servetti, directeur de l'agence de développement économique Team Côte d'Azur, chiffres à l'appui. "Au premier trimestre de cette année, 14 000 m² de locaux d'activités ont été commercialisés contre 46 000 m² de bureaux". C'est dire le "gap" qu'il reste à franchir pour répondre à une demande moyenne endogène estimée, en 2015, à 155 000 m².
LA RÉPONSE ROGUEZ VILLAGE