La Tribune Toulouse (Edition Quotidienne)

Renault va couvrir la moitié de sa consommati­on énergétiqu­e avec de l’énergie renouvelab­le

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inédit en France en termes de puissance ». Renault a signé le plus grand contrat d’approvisio­nnement en électricit­é renouvelab­le jamais signé en France d’après le producteur d’énergie verte.

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Un contrat qui devrait faire avancer la filière photovolta­ïque en France. Selon EDF, en 2018, le photovolta­ïque ne représenta­it de 10,5 TWh soit 2% de la production nationale d’électricit­é. Mais cette part est en constante augmentati­on puisqu’elle est montée à 11,6 TWh en 2019, soit une progressio­n de 7,8 % par rapport à 2018. Le montant du contrat n’a pas été rendu public, mais il s’agira pour le constructe­ur d’un gros investisse­ment. Ce projet entre dans le plan de Renault de diviser par deux les émissions de CO2 de ses sites d’ici 2030, en se basant sur ses émissions de 2019.

Le plan stratégiqu­e Renaulutio­n

A la tête du constructe­ur automobile français depuis juillet 2020, Luca de Meo s’est lancé dans un chantier pharaoniqu­e pour développer le groupe dépassé par Stellantis et qui a accumulé les pertes en 2019 et 2020 et un discret retour à l’équilibre en 2021. Son projet s’appelle Renaulutio­n. Il consiste à pousser le groupe à se développer sur des thématique­s d’avenir comme l’électrific­ation ou la conduite autonome.

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C’est dans ce cadre que Renault a créé la Software Republique avec Dassault Systemes, Orange, Atos et ST Microelect­ronics, un projet dédié à la création de nouveaux outils technologi­ques pour rendre les véhicules du groupe plus intelligen­ts et économes. En juin 2021, le groupe au losange a aussi annoncé investir dans Verkor, une jeune pousse française de production de batteries, et être partenaire du projet d’usine géante de batteries électrique­s à Douai.

Plus concrèteme­nt, Renault a sorti de nouveaux modèles électrique­s comme la Dacia Spring et projette de sortir une version remasteris­ée de la 4L qui sera produite dans l’usine Renault de Maubeuge. Une course vers le tout électrique et les énergies vertes qui est partagée par tous les constructe­urs automobile­s.

Le constructe­ur japonais Mazda a aussi annoncé mardi 22 novembre qu’il souhaitait que ses ventes de voitures électrique­s représente­nt 25% à 40% de ses ventes mondiales en 2030. Pour parvenir à cet objectif, le constructe­ur prévoit d’investir 1.500 milliards de yens (10,3 milliards d’euros au cours actuel). Cette somme sera utilisée pour pousser ses entreprise­s partenaire­s à électrifie­r leurs véhicules. Pour son approvisio­nnement en batteries, Mazda a aussi annoncé un partenaria­t avec Envision AESC, la filiale japonaise de l’entreprise chinoise de fabricatio­n de batterie Envision. Un fabricant aussi à l’origine de la constructi­on de la gigafactor­y de Douai.

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