Lucien Blanc veut défendre SéNATORIALES. la ruralité au Sénat
Lucien Blanc se présente comme un « candidat libre et indépendant ».
« J’ai des échos très favorables. Au départ, j’étais un peu l’OVNI qui arrive dans le désert. Maintenant, on me prend au sérieux » explique Lucien Blanc qui précise qu’il subit des « pressions » . « Je reçois des coups de téléphone pour me demander de laisser tomber. J’ai l’impression que je dérange. »
Lucien Blanc explique sa candidature à l’élection sénatoriale par un ras-le-bol. « J’en ai marre de voir les mêmes têtes depuis 30 ans. Il y a trop d’arrangements dans ce département. Les candidats au Sénat sont tous issus du Conseil général. Ils mentent, ils se battent pour leurs intérêts personnels et leur réélection. Nous sommes face à une oligarchie du Conseil général. La démocratie, il n’y en a plus dans ce département. C’est le sens de ma candidature. Je ne supporte pas ce déni de démocratie. Je n’ai pas fait de carrière politique. Je suis receveur des PTT à la retraite. Je ne veux exercer qu’un seul mandat, au Sénat. »
Lucien Blanc cite tous les échecs de ces hommes politiques lotois depuis trop longtemps en place selon lui : taux de chômage élevé, non-réalisation de grands projets comme le désenclavement routier de Biars- sur- Cère ou le contour- nement de Gourdon, taux de pauvreté élevé dans le Lot… « On a perdu tous nos services publics, les gendarmeries, les bureaux de poste, les gares… Tout cela, c’est uniquement dû aux parlementaires sortants. Ils ont laissé mourir ce département et n’ont rien fait pendant 30 ans. Il faut se battre pour ce département, pas pour sa carrière personnelle. Un sénateur doit faire remonter ces informations, doit se battre… »
Lucien Blanc inscrit sa candidature dans une démarche de défense de la ruralité et des communes rurales ( « notre pilier » ), à travers plusieurs points comme développer la 4G dans le Lot, le retour à la semaine de 4 jours dans les écoles dès septembre 2018, revoir le maillage de Pôle Emploi… S’il est élu, le candidat, qui se dit « ni de droite ni de gauche » , s’engage à créer un groupe avec les autres sénateurs représentant des départements ruraux, au-delà des clivages politiques. Et de rappeler : « Je suis un candidat libre et indépendant » .