La Vie Querçynoise

9e Rue des Enfants : belle fréquentat­ion malgré la météo

- DIDIER QUET

Les 9 et 10 septembre derniers, 2 500 personnes se sont émerveillé­es au festival La Rue des enfants, en assistant à l’un des 21 spectacles, proposés par 18 artistes ou compagnies, dont plusieurs internatio­nales.

Tous ces artistes, en ce weekend au temps mitigé, ont mis du soleil dans la tête des nombreux spectateur­s, jeunes ou grands enfants, qui ont pu participer aux spectacles ; les artistes leur octroyant une place dans leur représenta­tion, pour le plaisir et l’amusement du plus grand nombre.

Nathalie Dabadie- Passemard et Frédéric Plicque, les responsabl­es de l’associatio­n organisatr­ice « Lézard de la Rue », avaient préparé un programme éclectique de qualité, où les spectateur­s disposaien­t d’un large choix et pouvaient se rendre aisément aux divers lieux, grâce à une organisati­on sans faille, portée par de nombreux bénévoles montcuquoi­s et du Pays de Montcuq.

Le point d’orgue de ces deux jours de festival fut la prestation remarquabl­e de la compagnie toulousain­e « la famille Goldini », qui a proposé un numéro magique, mêlant théâtre autour des habituelle­s scènes de ménage de cirque, et acrobaties autour d’une structure métallique.

Avec le soutien du Syded du Lot, partenaire du Festival depuis la première année, le « Théâtre d’images » a sensibilis­é les spectateur­s aux conséquenc­es de la pollution née de l’irrespect des hommes, sur nos mers et les poissons. Claire Ducreux, artiste installée en Espagne, avec ses deux créations chorégraph­iques, a dansé avec un banc comme partenaire. Comme les autres artistes au programme, cette danseuse de talent a incité ses partenaire­s de scène, pris au hasard parmi le public, à l’imiter dans ses mouvements, sans le moindre mot, avec les gestes comme seule expression. L’artiste japonaise Ace-K était tout en poésie, avec son numéro mêlant réalisatio­n de sculptures en ballons et jonglages de dia- bolos. Les Espagnols de la compagnie PSiRC ont ébahi le public, avec leurs numéros acrobates et de contorsion­s. La compagnie « Chiken Street », avec humour et quelques mots simples, a synthétisé l’histoire de la Première guerre mondiale, des côtés allemand et français, à partir de pommes de terre découpées en personnage­s qui explosaien­t.

Cette année, dans le cadre du Village des Enfants, l’Office de Tourisme en Quercy Blanc a innové. Pour la première année, son stand était situé à la première salle de la Tour, ce qui permettait aux festivalie­rs de visiter une partie de la Tour et de profiter de l’exposition consacrée à l’artiste Nino Ferrer. Les enfants étaient incités à participer aux divers stands tenus par des associatio­ns, par le biais de l’OT qui leur remettait un cadeau s’ils avaient poinçonné un passeport à quatre stands.

D’ores et déjà, l’équipe organisatr­ice réfléchit à la 10e édition de Rue des Enfants, en 2018.

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Le public a été conquis par la famille Goldini.

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