Tribune de rentrée des élus de Vivre Figeac
Les quatre élus de l’association donnent leur vision des dossiers de la rentrée figeacoise.
Patricia Gontier, Philippe Brouqui, Stéphane Dupré, et leur chef de file Chantal Bergès, ont rencontré la presse locale afin d’évoquer les dossiers en cours sur Figeac et l’intercommunalité.
Chantal Bergès lance les hostilités. « Nous jugeons cette rentrée moins optimiste que celle que le maire donne. C’est une rentrée plutôt inquiétante selon nous. Des Figeacois nous ont interpellés et nous ont fait part de leurs inquiétudes sur de nombreux sujets. Ils se sentent mal informés, parfois peu écoutés… Au Grand Figeac, des élus nous abordent, se sentant désemparer face aux attentes du Grand Figeac. Ils jugent certains dossiers complexes techniquement, du coup, il leur est difficile de prendre la parole » .
À la suite d’échanges avec des candidats aux élections sénatoriales, Stéphane Dupré emboîte le pas : « Il y a des projets de création de communes nouvelles autour de LacapelleMarival, Livernon. Comment le Grand Figeac va-t-il l’aborder ? » . De manière générale, les élus de Vivre Figeac ressentent « un refus de participation aux travaux de réflexion. On note une absence de vision sur la Ville » , ajoute Patricia Gontier.
Après cette vue générale, les élus reviennent sur certains sujets, dont celui très sensible de la création de la zone d’activités d’Herbemols. Stéphane Dupré monte au créneau, relevant un manque d’anticipation. «À l’époque de la création de la zone de l’Aiguille, il aurait fallu exproprier les habitations. Maintenant il faut les racheter. On nous a informés du déménagement d’Ami Métals à côté de l’atelier de montage ( ancien bâtiment Lavayssière), ce qui va entraîner des nuisances. Les riverains ont l’usine à leur fenêtre. Ils vivent une situation de plus en plus compliquée. Depuis le départ, nous les soutenons. »
L’Hôtel du Viguier du Roy vient ensuite sur la table. L’éta- blissement est en vente depuis six ans et demi, ayant fermé ses portes en octobre 2010. Durant l’été, un acquéreur privé se serait fait connaître. Le Grand Figeac envisage de faire valoir son droit de préemption sur le fonds de commerce La Dînée du Viguier, qui fonctionne indépendamment de l’hôtel (les restaurateurs étant locataire-gérants), soucieux de l’avenir du restaurant. Pour Philippe Brouqui, « il est anormal que des fonds publics aillent sur ce projet, porté par un privé, tout ça pour mettre en gérance le site. Comment vont-ils le gérer ? » .