L’avis de Marie-Odile Delcamp, maire
Marie-Odile Delcamp, maire de Gourdon précise : « Le tour de ville compte plus de 130 arbres, dont 35 sur la partie du Tour de Ville à réaménager. Il s’agit en très grande majorité de platanes. Un diagnostic phytosanitaire réalisé par l’Office National des Forêts (ONF) a montré que sur ces 35 arbres seuls 3 n’avaient pas leur avenir hypothéqué. L’ONF a préconisé une surveillance continue sur 23 sujets, la réalisation de 5 diagnostics approfondis et l’abattage de 4 acacias. La situation des arbres du Tour de Ville est donc globalement préoccupante et a été prise en compte dans le projet d’aménagement retenu par le Conseil Municipal. La différence de niveau entre les seuils des deux côtés des boulevards atteint jusqu’à 90 cm ce qui rend particulièrement difficile le traitement de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. La réponse a été apportée dans une gestion de ce dénivelé et la mise en place de rampes côté avenue Gambetta. Elle ne permet pas de maintenir 14 arbres dont 10 platanes, ce qui a conduit à adopter un traitement paysager qualitatif de la gestion du dénivelé avec une alternance de massifs et de pergolas qui valoriseront le boulevard par rapport à la situation actuelle. L’obligation de reprendre le réseau d’assainissement pluvial de ce côté aurait par ailleurs conduit à des blessures sur les racines de nature à hypothéquer l’avenir de ces arbres dont 4 posent déjà des problèmes sanitaires sérieux. Le projet doit permettre de sauvegarder la plantation côté butte avec : la limitation des terrassements à proximité des arbres pendant le chantier. Le déplacement du réseau d’alimentation en eau qui est aujourd’hui enserré au milieu des racines. La libération d’un espace de 2x2 mètres au pied des arbres, souvent blessés aujourd’hui par des chocs dus à des véhicules, pour leur permettre d’avoir un espace de respiration et de protection et le remplacement des sujets malades. Nous avons cet impératif d’accessibilité puisqu’il est de plus en plus difficile de circuler sur le tour de ville par la vétusté du revêtement. Nous avons aussi l’impératif de la réhabilitation de notre réseau d’eau puisque les racines enserrent les canalisations. Le compromis trouvé répond aux trois enjeux : attractivité du tour de ville, accessibilité et réhabilitation du réseau d’eau et assainissement. »