Mort de deux coups de fusil…
Pourquoi ? Le 16 janvier 1911, vraisemblablement de « très bonne heure », Adrien et Marie Francoulon partent, à pied évidemment, à Frayssinet-le-Gélat, où se déroule la foire, pour y vendre une paire de boeufs. Un acheteur se manifeste et certainement après maints palabres et marchandages, ils transigent pour la somme de 595 francs. Peut-être Adrien a-t-il d’autres affaires à traiter – ou désire-t-il « arroser » la transaction ? Toujours est-il que son épouse le devance sur le chemin du retour au domicile, où elle doit vaquer à ses occupations quotidiennes. Soudain, vers 5 h ½ (maintenant, on dirait 18 h 30), elle entend deux coups de feu ; prise d’inquiétude au sujet de son époux, elle se porte à sa rencontre et le découvre, à environ 200 mètres de son habitation, mort de deux coups de fusil, tirés « presque à bout portant » dans la poitrine. Évidemment, l’argent provenant de la vente des boeufs a disparu, ainsi que la montre en argent de la victime.
(Souvenons-nous bien que nous sommes en 1911, en hiver, que la nuit est bien tombée et que – à moins qu’il ne fasse un magnifique clair de lune – Marie ne dispose pour s’éclairer que d’une lanterne à bougie ou pétrole).
On peut supposer que, dès le lendemain matin, le bouche-à-oreille palliant l’absence de téléphone, tous les habitants des paroisses et communes avoisinantes, telles que Saint-André, Vaysse, Goujounac, Lherm et, bien sûr, Les Arques, sont informés de ce meurtre et ne manquent pas de le commenter :