La PDG de France Noyer décorée

Le vendredi 22 septembre 2017, Agnès Aubertin, PDG de France Noyer SAS, a été décorée des insignes de Chevalier de l’Ordre national du mérite, des mains de Mme Dominique Satgé, directrice de l’Union des Entreprises Lotoises.

La cérémonie de remise de médaille s’est déroulée dans les salons de l’hôtel « Le Drauzou » à Figeac. Agnès Aubertin était entourée de sa famille, des employés de l’entreprise et d’amis proches.

Contrairement à certaines unités économiques dont la moindre évolution donne lieu à médiatisation et à subvention, France Noyer SAS, installée à Assier, a grandi dans la discrétion, à tel point qu’il a fallu attendre l’arrivée d’Agnès Aubertin à sa tête, pour en entendre parler. Or, cette entreprise lotoise connaît un rayonnement international, qui ne s’est pas construit en un jour.

C’est en 1981 que Jean-Marie Bonnet crée l’usine de tranchage à Assier, pour se doter d’une structure adaptée à ses projets. Durant 22 ans, il est secondé par Agnès Aubertin qui assure le suivi et le développement commercial à l’international. Suite au décès de M. Bonnet en 2011, c’est Agnès Aubertin qui assure la direction de l’entreprise. Elle décroche le marché asiatique.

France Noyer SAS a acquis au fil des ans un savoir-faire unique, en se dotant de compétences spécialisées dans le traitement des bois précieux. L’entreprise effectue elle-même les achats de noyer et autres bois, principalement en France et en Afrique. Elle procède ensuite à leur exploitation et à leur transformation. «Il n’aurait pas été possible d’atteindre le positionnement actuel de l’entreprise sans une équipe affichant sa volonté de développer le savoir-faire très particulier de l’entreprise » confie Mme Aubertin. Ce sont d’ailleurs tous ces ingrédients s’appuyant sur une démarche d’excellence qui font d’elle ce chef d’entreprise méritant, que Dominique Satgé s’est plu à mettre en lumière avec humour et panache.

Dominique Satgé met l’accent sur l’engagement d’Agnès Aubertin dans l’entreprise fondé sur ses qualités de courage et d’inventivité ; le modèle d’une femme d’action. Faisant référence à la profession de ses parents, professeur d’ébénisterie, le père - secrétaire-comptable, la mère, elle cherche aussi les influences qui auraient pu la marquer du côté de son signe zodiacal. « Verseau, Agnès est une indépendante ! » affirmet-elle, en insistant sur sa liberté de penser et d’agir. « Un aquarius exemplaire ! » s’exclamet-elle, avant de reprendre son itinéraire de formation, depuis la maternelle à Tahiti jusqu’à l’école supérieure de commerce de Bordeaux. Autre anecdote, qui ne manque pas de sel dans la manière dont Dominique Satgé présente la récipiendaire : l’achat de sa première voiture grâce à un prêt du Crédit Agricole. La voici devenue aujourd’hui présidente de la Caisse locale de cette même banque et membre de l’instance régionale. Côté professionnel Agnès Aubertin a réussi un tour de force peu commun. Elle entre en affaire avec la Chine et mettra trois ans, avant de rencontrer ses interlocuteurs, alors que ce marché représente près de 80 % du volume de l’entreprise à l’export. « Du jamais vu ! » scande Dominique Satgé.

La directrice de l’UEL termine son propos en évoquant le fort ancrage local donné à l’entreprise, conjugué à un attachement viscéral au Lot et à l’équipe des salariés. Elle lui épingle ensuite la médaille, sous les applaudissements nourris de l’assemblée et les félicitations de Mme la députée Huguette Tiégna.

Agnès Aubertin, reprend tout sourire la balle au bond, pour remercier tous ses proches, famille et amis, parmi lesquels des élus et des chefs d’entreprises, dont le patron du Drauzou qu’elle salue pour son esprit d’entreprise.

Le Lot peut s’enorgueillir de compter au nombre de ses fleurons économiques, une entreprise au rayonnement international, conduite par Agnès Aubertin, honorée pour ses compétences et sa réussite.