La préservation du patrimoine
La fontaine St Georges fait peau neuve, avec une première intervention des bénévoles de l’association pour l’animation et la sauvegarde de Floirac !
A l’entrée du village de Floirac, en venant de Carennac (D43), tout près du lieu dit « les Brives », après avoir enjambé le petit pont qui surplombe la voie ferrée, coule une fontaine. Elle porte le nom de la source qui l’alimente, la fontaine « St Georges », ou autrement appelée du nom de l’ancien propriétaire des lieux, « la fontaine de Bascle ». Cet ouvrage semble être un des premiers point de captage d’eau de la commune. Cette fontaine citée et identifiée sur des plans du XVIIIe siècle (plan terrier de 1774) a abreuvé généreusement, en son temps, les habitants du village. Mais en mai 1839 un compte rendu du conseil municipal de l’époque constate qu’elle « a besoin de grosses réparations, suite à des éboulements ». La construction de la ligne de chemin de fer, dans les années 1860- 1862, obligea également la commune à modifier son alimentation en eau. Trois siècles plus tard, l’eau ( non contrôlée) coule toujours généreusement, été comme hiver, prête à rafraîchir les éventuels promeneurs. Elle alimente ensuite, en contrebas un ancien lavoir couvert.
Une première cure de jouvence
Nombreux sont ceux qui lors de promenades font observer que cet ouvrage se dégrade. Une cure de jeunesse de ce « petit patrimoine communal » semble en effet indispensable, la végétation ayant envahi tout le pourtour de l’édifice. Force est de constater, qu’avec le temps, certaines pierres de l’ouvrage commencent aussi à se desceller.
Avant d’envisager de gros travaux de restauration par la commune, l’Association pour l’Animation et la Sauvegarde de Floirac, a invité, dimanche dernier, les bonnes volontés à entreprendre une après-midi de nettoyage des lieux. Equipés de bottes et de gants et armés de brosses, de sécateurs, de seaux, de pelles et de balais, une douzaine d’adhérents ont répondu à cet appel et ont permis de mettre un peu plus en valeur cet ouvrage. Dans ce même élan, le lavoir bénéficia lui aussi d’une appréciable cure de rajeunissement. Maintenant la municipalité et les entreprises compétentes vont prendre le relais, avec l’aide espérée de la Fondation du patrimoine.
• Yannick de VENDEUVRE