Les expositions temporaires arrivent à leur terme
Il ne reste que quelques jours, jusqu’à ce dimanche 7 janvier 2024, inclus, pour admirer les oeuvres des expositions Edmée Larnaudie et La Tenue d’Eve, avant la fermeture d’un mois du musée. Afin de tracer les perspectives de 2024 du Musée Henri-Martin, nous avons interrogé la responsable du service des publics du musée, Chloé Langon.
➜ À ce jour, quel bilan pouvez-vous faire de l’exposition temporaire « la Tenue d’Eve », qui est en vos murs, depuis le 24 juin dernier ? Comment expliquez-vous cet attrait ?
Chloé Langon - À ce jour, au 28 décembre, à une semaine du décrochage, 9 403 visiteurs ont admiré les oeuvres de l’artiste berlinoise Paula Anke et de l’américaine Karen La Monte, autour de la place de la femme, du vêtement, des comportements sociaux, à travers les pays et les époques. Le succès est lié à la communication, dont des revues spécialisées. Des visiteurs ont pu faire des parallèles, avec des expositions parisiennes. Cette réussite permet de voir que l’art contemporain plaît au public, autant aux locaux qu’aux touristes. Les rendez-vous autour de cette exposition ont tous bien fonctionné, le dernier étant ce mercredi 3 janvier 2024, « en volume, de la tête aux pieds.
Je précise que comme tous les premiers dimanches du mois, ce 7 janvier 2024, dernier jour de l’exposition » la Tenue d’Eve », l’accès au Musée HenriMartin sera entièrement gratuit.
➜ Quel sera votre programme d’animations des 6 prochains mois ? Quels nouveaux rendez-vous prévoyez-vous ?
Le musée fermera ses portes, ce 7 janvier au soir, et rouvrira le samedi 10 février 2024, à 11 h. Les six prochains mois, dès le 11 février, nous allons nous intéresser aux sens, à travers la médiation sensible, tous les 2e dimanche du mois, de 11 h à 12 h. Cela consistera à découvrir les oeuvres au sein du parcours de référence (il n’y aura plus d’exposition temporaire jusqu’à fin juin), au travers de nos sens, que sont l’ouïe, le toucher, l’odorat, le goût…, pour finir par la vue. Cette nouvelle animation, régulière, va dans le sens de travailler d’abord sur les émotions, et d’apporter un contenu scientifique dans un second temps. Cela sera ouvert au plus grand nombre, aux enfants, aux personnes âgées et handicapées, tout comme à ceux ne parlant pas notre langue.
➜ Comme ce qui a été réalisé avec le centre chorégraphique Nora Turpault, envisagez-vous d’autres partenariats, avec des associations ou d’autres structures ?
Tous les 2e dimanche du mois, l’après-midi, ce à compter du 11 février, on proposera des « rendez- vous famille » , où on s’associera avec des partenaires, des associations, pour faire découvrir des techniques, des savoirs, avec une thématique différente à chaque fois. Cela pourra être le théâtre, le végétal ou la musique.
➜ Le parcours de référence du Musée Henri-Martin va-t-il évoluer ?
De nouvelles oeuvres vont être accrochées, remplaçant d’autres. Une nouvelle exposition semi-permanente prendra place en la salle suspendue. Nous exposerons les oeuvres de l’artiste Charlotte Henschel, d’origine allemande ( 19051985), qui a trouvé refuge en la commune de Marminiac durant la Seconde Guerre mondiale, où elle a peint. Elle a fait don de neuf de ses oeuvres au Musée Henri-Martin.
Ce 7 janvier 2024 sera aussi
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