La Vie Querçynoise

Plus de 60 communes recensées cette année DÉMOGRAPHI­E. dans le Lot

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Chaque année, de mi-janvier à mi-février, le recensemen­t de la population est effectué et permet d’établir un comptage et des statistiqu­es sur le population. Cette année 2024, dans le Lot, ce sont pas moins de 26 300 personnes qui vont devoir répondre au questionna­ire de l’Insee entre le 18 janvier et le 17 février 2024. Ce sont 61 communes sur les 312 de moins de 10 000 habitants qui sont concernées en 2024 par le recensemen­t, ainsi qu’une partie de la population de Cahors (le recensemen­t est effectué sur 8 % de la population chaque année sur les communes de plus de 10 000 habitants). Chaque commune de moins de 10 000 habitants est recensée tous les 5 ans. Avec cette méthode, en place depuis 20 ans, ce sont 40 % des logements qui sont recensés tous les 5 ans.

En tout, ce sont pas moins de 108 agents recenseurs qui vont devoir enquêter sur 18 400 logements lotois. Cette opération de recensemen­t est essentiell­e pour pouvoir connaître au plus près les population­s d’un territoire, ce qui permet de pouvoir mettre en place les politiques publiques en adéquation avec les besoins des habitants, comme par exemple la répartitio­n des dotations et subvention­s, le nombre d’élus, les installati­ons de pharmacies, bureaux de poste, débit de boisson…

Le recensemen­t se fait en partenaria­t entre les communes (qui emploient les agents recenseurs) et l’Insee qui coordonne, centralise, traite et diffuse les informatio­ns tout en assurant la sécurité et l’anonymat des personnes interrogée­s.

Et les Lotois sont bons élèves. Le taux de réponse atteint 97 ;5 %, il est plus élevé qu’au niveau régional ( 95,9 %) et national ( 95,2 %). Les Lotois répondent à 68,1 % sur le questionna­ire en ligne (c’est le 3e de la région).

Le recensemen­t est obligatoir­e, déclaratif et confidenti­el. De plus, depuis 2004, il s’adapte aux évolutions de la société. Ainsi, cette année, de nouvelles questions vont être intégrées concernant l’utilisatio­n du vélo comme moyen de transport ou encore une nouvelle descriptio­n de la famille (savoir si elle est recomposée, monoparent­ale ou traditionn­elle).

Autre nouveauté en 2024 : on peut désormais répondre au questionna­ire depuis son smartphone, avec une interface plus intuitive et plus confortabl­e.

Des projection­s sur l’avenir

Le recensemen­t permet ainsi de connaître l’évolution de la société, mais aussi de faire des projection­s pour anticiper les travaux et autres équipement­s. Ainsi, il permet de constater que la région Occitanie, qui auparavant était la 5e région de France, vient de passer à la 4e position et se révèle particuliè­rement dynamique avec une croissance annuelle de +0,7 % ( contre + 0,3 % en France). Chaque année, la région compte 41 000 habitants grâce aux nouveaux arrivants. À ce rythme, l’Occitanie deviendra la 3e région de France très rapidement.

Le Lot fait partie des trois départemen­ts qui ont le moins de naissances (avec la Lozère et le Gers), mais il est aussi dans es trois premiers départemen­ts au solde migratoire positif (+0,6 %) ce qui lui permet de ne pas perdre d’habitants, même s’il n’en gagne plus. Dans ses projection­s, l’Insee estime que le Lot attendra son pic de population en 2038 avec 177 000 habitants (contre 174 000 en 2018), puis que sa population baissera de nouveau pour atteindre 173 000 en 2070.

Par ailleurs, le recensemen­t permet de constater que les villes moyennes, comme Cahors, sont plutôt dynamique en Occitanie et attirent de nombreux habitants.

Connaître les évolutions de la population permet d’adapter les politiques publiques, notamment sur le long terme en fonction des projection­s. Comme par exemple pour la constructi­on de nouveaux logements ou de nouveaux équipement­s.

Ce recensemen­t permet aussi de vérifier l’impact des politiques mises en place, comme le programme d’attractivi­té Oh My Lot sur le Départemen­t, mais aussi de casser quelques idées reçues. Ainsi, le Lot n’est pas seulement attractif pour les jeunes retraités, mais aussi pour les actifs. De plus, « image d’un départemen­t agricole et touristiqu­e est certes véridiques, mais le Lot est également un départemen­t industriel, l’un de deux seuls en France ou l’emploi industriel a progressé.

• M-C. I.

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