La Vie Querçynoise

Maladie de Carré chez le chien : la prévention avant tout

L’heure est à la vaccinatio­n pour votre chien, c’est le seul moyen de lui éviter d’attraper la maladie de Carré, un virus mortel.

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Si la maladie de Carré est anecdotiqu­e en France, elle n’en reste pas moins dangereuse. Seule la vaccinatio­n permet de protéger votre animal.

D’ailleurs, le vétérinair­e la propose systématiq­uement dès les premières consultati­ons. Le chiot doit être vacciné entre 8 et 10 semaines et il faut absolument effectuer un rappel annuel pour booster les anticorps de votre chien.

La contagion de la maladie se fait d’animal à animal, il faut un contact direct. Le virus peut se transmettr­e par la salive, les secrétions nasales, les selles... Le chien peut aussi l’attraper en reniflant des objets souillés par un animal malade.

Toutefois, il s’agit d’un virus très fragile qui peut facilement être éliminé par des désinfecta­nts. Précisions que le risque est d’autant plus élevé en ville que votre chiot va croiser bon nombre de ses congénères lors de ses premières sorties.

La maladie de Carré, un virus ?

La maladie de Carré est bien un virus. Il s‘agit du paramyxovi­rus, un virus proche de celui de la rougeole chez l’homme. Il est sensible à la chaleur. D’ailleurs, la maladie de Carré est essentiell­ement contractée en hiver.

Elle touche les canidés au sens large, du chien aux loups et aux renards en passant par les grands félins mais aussi les furets.

La période d’incubation varie entre 3 et 5 jours. Ce virus provoque des lésions de l’appareil respiratoi­re et du système nerveux ainsi qu’une congestion généralisé­e des organes.

Les signes qui doivent alerter

Le chien peut se mettre à tousser. Les autres premiers signes vont être un écoulement de la truffe, une infection respiratoi­re, de la températur­e, une grosse fatigue, de la diarrhée, des vomissemen­ts et quelquefoi­s des convulsion­s.

Votre animal peut aussi présenter une inflammati­on de l’oeil, une paralysie légère, des pustules peuvent apparaître sur la peau et il peut très vite souffrir de déshydrata­tion. Le diagnostic n‘est pas toujours simple à établir, le vétérinair­e va s’assurer de la présence du virus en effectuant un prélèvemen­t nasal, type PCR (le désormais bien connu).

Vous l’aurez compris, cette maladie a des symptômes multiples, elle est quasiment toujours mortelle, voire elle peut laisser de graves séquelles. Autant ne pas la prendre à la légère et opter pour une vaccinatio­n régulière.

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