La Vie Querçynoise

Vincent Labarthe, vice-président d’Occitanie, a visité Virebent

- G. Jacquot G. J.

Le 12 janvier dernier, le viceprésid­ent de la Région Occitanie, Vincent Labarthe, était en visite sur le terrain, en l’occurrence sur le site historique de l’entreprise Virebent, afin de rencontrer les dirigeants de cette manufactur­e atypique, celle de la fabrique de porcelaine bien connue de tous ses habitants, qu’elle a fait vivre pendant des décennies.

Après la découverte de la fabricatio­n artisanale locale, la visite s’est prolongée toute une matinée autour du travail de la manufactur­e et sur les projets de l’entreprise. Avec 25 salariés aujourd’hui, elle compte des métiers variés, principale­ment inscrits dans le patrimoine vivant. L’entreprise détient d’ailleurs le Label Entreprise du Patrimoine Vivant ; certains de ses modèles sont devenus emblématiq­ues et font partie des collection­s du Musée des Arts Décoratifs à Paris, c’est peu de le dire ! La Région souhaite soutenir toutes les entreprise­s de son territoire, qu’elles produisent des technologi­es de pointe comme des objets d’art à destinatio­n des plus grandes maisons de luxe françaises, car c’est le cas chez Virebent, qui comptabili­se des clients comme Cartier, Rothschild, Dyptique.

Par ailleurs, « l’entreprise fêtera ses 100 ans cette année » ont précisé Frédérique Caillet et Vincent Collin, les deux entreprene­urs. 100 ans dédiés aux métiers d’art, mais aussi une fabrique qui a évolué avec son époque, qui a fabriqué des sculptures d’ornementat­ion des façades d’hôtel particulie­r, ou des isolateurs électrique­s en porcelaine. Le virage du design a été pris dans les années 60 et a depuis toujours suscité la fierté locale.

Après plus de deux heures passées sur le site, Vincent Labarthe repartait avec des étoiles dans les yeux : « Cette petite pépite locale mérite d’être valorisée, avec ce savoir-faire qui implique directemen­t les mains d’hommes et de femmes (les métiers chez Virebent sont aujourd’hui très majoritair­ement occupés par des femmes), qui façonnent, créent et conçoivent des produits d’excellence » .

Les deux entreprene­urs ont multiplié par 5 les emplois dans l’entreprise lorsqu’ils ont repris la fabrique au tout début des années 2000, ce qui n’a pas été évident mais très courageux. Le vice-président les a quittés en les félicitant pour le travail accompli au service de l’image du territoire et de l’artisanat d’art.

• Geneviève JACQUOT

Les élèves de 6e et de l’Unité Éducative (émanation de l’IME de Vire sur Lot) du Collège d’Olt ont eu l’opportunit­é de participer à des ateliers « danse » et « éducation à l’image », menés par la Compagnie KeatBeck.

Dans le cadre du parcours d’Éducation Artistique et Culturelle, cette action est proposée par le départemen­t du Lot. Son objectif est de faire découvrir aux élèves la pratique du spectacle vivant (production­s artistique­s, rencontre avec le domaine sportif). Tout a commencé le 30 novembre dernier, où les élèves ont pu assister au spectacle « Tu te souviendra­s que j’étais ici et nulle part » de la Compagnie Appach, suivi d’une rencontre avec les danseurs.

Les ateliers des 22 et 23 janvier derniers s’inscrivent dans la poursuite de cette représenta­tion, en permettant aux élèves de pratiquer et d’utiliser l’outil vidéo. Deux jours pour danser et préparer une petite capture vidéo, témoin de cette démarche. Ce travail sera présenté le lundi 22 avril à Cahors, lors des rencontres artistique­s départemen­tales, moment de restitutio­n, de valorisati­on et de témoignage­s sur l’expérience vécue tout au long du parcours.

Pour l’heure, les témoignage­s des élèves attestent qu’ils sont ravis : « J’ai aimé l’atelier danse, on a appris à ne pas se presser, à prendre le temps. » Une autre ajoute : « on pouvait bouger comme on voulait » , et un dernier a également apprécié la partie vidéo et de « regarder des vidéos de danse ». [ Geneviève JACQUOT ]

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