La Vie Querçynoise

Un habitant de Gourdon raconte le passage effrayant du cyclone Belal

Fin de vacances mouvementé­e à l’île de La Réunion, pour cet habitant de Gourdon, qui raconte comment il a vécu le passage du cyclone Belal dans un bungalow.

- Ses vacances.

La rédaction d’actulot.fr et de La Vie Quercynois­e a rencontré Claude (qui souhaite conserver l’anonymat), qui demeure à Gourdon, à son retour d’un séjour touristiqu­e d’un mois, en famille, sur la côte ouest, « la côte balnéaire » de l’île de la Réunion. C’était son premier voyage sur une île de l’océan indien.

➜ Comment avez-vous vécu le passage du cyclone Belal, ce phénomène météorolog­ique peu connu en métropole ?

Claude : Tout d’abord, j’avoue que nous n’avions pas envisagé ce phénomène. Néanmoins, nous savons qu’à cette période de l’année, c’est l’été à La Réunion, justement la période cyclonique. Dès la pré-alerte, le samedi 13 janvier à 12h jusqu’à la fin de l’alerte rouge, le mardi 16 janvier à 12h, le temps nous a paru très long. Certes, notre bungalow était bâti en dur, mais l’absence des propriétai­res de notre résidence, qui séjournaie­nt alors en métropole et une situation de confinemen­t strict imposé, depuis le dimanche 14 janvier par les autorités ne faisaient qu’augmenter notre angoisse et notre solitude.

➜ Quel est votre état d’esprit à l’approche du cyclone ?

La période de sauvegarde, avec la mise en sureté du logement et le préparatio­n de confinemen­t ( réserves d’eau et de nourriture,...), passe rapidement. Mais l’approche du cyclone est plus anxiogène que son arrivée où tous les éléments se déchainent de façon très impression­nante : vents violents, forte houle, objets qui volent. Alors, nous subissons et nous attendons que cela passe !

➜ Quel bilan tirez-vous de ce cyclone ?

L’oeil du cyclone a frôlé, le lundi 15, vers 13 h, le côté Nord-est de l’ile. Des lors, le vent s’est légèrement calmé. C’est alors, l’heure du bilan avec des dégâts matériels considérab­les et quatre décès, dont trois SDF qui avaient refusé de rejoindre les centres d’accueil.

➜ Quelle est votre analyse personnell­e ?

En situation de crise, il convient, avant tout, pour la sécurité de chacun, de respecter les instructio­ns, diffusées exclusivem­ent par radio, des autorités et celle, en particulie­r, de la préfecture qui, me semble-t-il, à bien géré cette crise. Personnell­ement, j’ai constaté que l’on pouvait, bien que privé d’électricit­é durant 48 h, mais avec un poste radio, de la lecture et des bougies, se passer de beaucoup de choses ! J’ai retrouvé la métropole avec 48h de retard et un choc thermique !

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