La Vie Querçynoise

Un temps de joie et de rencontres pour les malades et les pèlerins

Du 8 au 12 avril 2024, se déroulera le pèlerinage diocésain à Lourdes : un temps de joie et de rencontres pour les malades et les pèlerins qui les accompagne­nt.

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Le pèlerinage diocésain à Lourdes se prépare très activement : il aura lieu du 8 au 12 avril 2024. Les inscriptio­ns, pour des raisons pratiques, doivent se clore à la date du 10 février 2024 pour les personnes fragiles. Les organisate­urs prévoient deux hospitalie­rs pour un malade et il faut tout prévoir à l’avance. Cela limite forcément le nombre des malades.

Beaucoup de familles hésitent à proposer ce pèlerinage à leurs parents âgés ou handicapés, à leurs amis en maison de retraite ou EHPAD, et des personnes tentées par ce pèlerinage hésitent, car elles ont peur, à cause des petites misères de l’âge ou du handicap, de déranger ceux qui les accompagne­ront.

Quant à l’entourage habituel, c’est trop souvent : « Mais il sera perdu sans nous… » ou « Vous savez dans son état, il ne se rendra même pas compte » ; « Ce sera trop dur pour elle… » « Vous croyez que cela en vaut la peine ? ».

Deux hospitalie­rs pour une personne malade

Jean-Marc Lasfarguet­tes, président de l’Hospitalit­é, précise l’organisati­on de ce pèlerinage :

« Soyons d’abord très concrets : 8 médecins et 7 infirmière­s nous accompagne­ront. Et il est prévu deux hospitalie­rs pour une personne malade. L’accueil Notre-Dame est équipé pour héberger des personnes malades ou handicapée­s, et en cas de besoin, l’hôpital de Lourdes prend la relève. Deux cars médicalisé­s prennent en charge les personnes invalides.

Nous ne pouvons pas promettre un miracle qui ferait les gros titres des journaux à ceux qui vont venir, mais plutôt des grâces, des rencontres, de la gaieté, et un temps de respiratio­n.

Ce que nous observons, c’est le sourire de ceux qui sont là, parce qu’ils sont sortis de leur routine, qu’ils sont des vivants qui peuvent se rendre en ville, boire un café avec les hospitalie­rs et rapporter un petit souvenir de leur voyage, se déplacer sur le site des sanctuaire­s, retrouver des temps de prière trop rares dans les maisons de retraite.

Ce que nous voyons c’est cette dame annoncée comme difficile qui réclame un bisou le soir, ce monsieur à la réputation acariâtre qui se met à aider son voisin, ces personnes simples qui se laissent aller à leur joie.

Ce qui nous touche c’est ce monsieur trop fatigué pour aller au chapelet à la grotte qui rejoint le surveillan­t de couloir pour prier avec Radio Présence grâce à un transistor ou un portable avec les autres pèlerins.

Ce qui nous fait sourire ce sont ces personnes âgées que l’on croit presque éteintes, mais qui sont prêtes à en découdre pour être entendues en confession par notre évêque en personne.

Que constatent les hospitalie­rs et les soignants, et ce à chaque pèlerinage ? Lourdes est une source et pas seulement d’eau miraculeus­e. Les malades que nous amenons ont souvent pour seul horizon les murs de leur chambre, l’espace fermé de leur maison de santé. Soudain ils vont redécouvri­r le monde extérieur : quelle aventure pour eux, ce voyage de 300 km en car, le site de Lourdes où ils n’espéraient plus revenir, cette installati­on à l’Accueil Notre-Dame, la découverte de nouveaux compagnons de route ou de chambre, parfois les retrouvail­les avec quelque connaissan­ce de leur génération, perdue de vue, ou qui est le voisin de leur cousin,

— à moins qu’il ne s’agisse de la cousine de leur voisine —, et on en a des souvenirs à échanger ! Et surtout ils redécouvre­nt qu’ils sont des personnes comme les autres, à Lourdes il n’y a pas de différence entre une personne fragile et une personne valide ! Voire, les personnes fragiles sont toujours aidées et servies prioritair­ement.

Cela fait beaucoup de bruit et d’agitation, et c’est vrai que le soir, on dort bien. Que d’aventures en 5 jours ! Au jour du retour, on s’est fait des copains et on pense déjà à revenir.

Alors, invitons tous ceux que la vie met un peu à l’écart, dans leur logement où ils sont seuls, dans les hôpitaux et maisons de retraite à se joindre à cette démarche de foi et d’espérance.

Et pourquoi ne pas se joindre à l’aventure comme hospitalie­r ou hospitaliè­re ? Il suffit d’être en bonne santé, de vouloir se mettre au service des malades, et toutes les compétence­s sont les bienvenues. Tout le monde a sa place.

Alors bienvenue au pays du sourire de Marie !«

■ Vous trouverez des fiches d’inscriptio­n dans vos églises. Vous pouvez nous contacter pour des informatio­ns plus précises : Secrétaria­t renseignem­ents pèlerins et hospitalie­rs : Anne Marie Bardes, tel : 06 33 85 20 68 — Responsabl­e des malades : Marie-Claire Rembault, tel : 06 07 27 48 49 — Responsabl­e des Jeunes : Marielle Teulier, tel : 06 78 82 05 35 — Président : Jean Marc Lasfarguet­tes : jean-marc.lasfarguet­tes@orange.fr

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