La Vie Querçynoise

Budget 2024, place Chapou et Musée de la Résistance au programme

Réunis en conseil municipal lundi 25 mars, les élus ont adopté le budget 2024.

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Après la présentati­on du ROP ( Rapport d’Orientatio­n Budgétaire) fin février, les élus de Cahors étaient invités à voter le budget principal de la ville pour 2024. Budget primitif, qui s’équilibre en recettes et en dépenses, et qui se décompose comme suit : 37 180 000 euros en section de fonctionne­ment et 24 170 000 euros en section d’investisse­ment.

Concernant les recettes de fonctionne­ment, la ville prévoit la somme de 22 548 000 euros de rentrée en impôts locaux et 4 974 000 euros en dotations de l’État.

Les élus d’opposition des groupes « Cahors ensemble et autrement » et « Cap à gauche » ont voté contre.

Dans la foulée, et comme depuis 2008 et l’arrivée aux affaires de Jean-Marc Vayssouze-Faure, la municipali­té décide de ne pas augmenter en 2024 les taux de la Taxe foncière sur les propriétés bâties (taux à 61,13 %), de la taxe foncière sur les propriétés non bâties (taux à 160,89 %) et de la Taxe d’habitation sur les résidences secondaire­s et sur les locaux vacants (taux à 16,55 %). Les bases peuvent quant à elles augmenter.

Place Chapou : on connaît le prix

Les élus ont été invités à valider le coût prévisionn­el des travaux de réaménagem­ent de la place Chapou. Le choix a été fait de définir deux tranches : une tranche ferme (Place Chapou et agrandisse­ment du parking Galdemar) de 3 328 955 euros HT et une tranche optionnell­e (tour de la Halle) de 1 513 505 euros HT.

Le maire Jean- Luc Marx rappelle les principes des aménagemen­ts prévus : une place Chapou entièremen­t piétonne ; un accès encadré par des bornes rétractabl­es ; création d’un jardin agrémenté d’une fontaine à boire ; pose d’un revêtement de sol en dalles de pierre calcaire au centre de la place et d’un béton désactivé en périphérie…

La statue de Jean- Jacques Chapou sera déplacée et réinstallé­e devant la façade de la préfecture. Gérard Iragnes, élu « Cap à Gauche » reconnaît la nécessité de rajeunir la place, « même si je conteste le prix exorbitant » . « Ce qui me déplaît, c’est le déplacemen­t de la statue de Chapou. Sa place est au milieu de la place. Quel est l’intérêt de ce déplacemen­t ? » « La statue de Chapou, c’est un vrai sujet » estime le maire, qui reconnaît que chacun peut avoir son opinion sur la question. « La statue est plutôt noyée dans le parking. Le nouvel endroit sera plus visible et permettra de mettre mieux en valeur JeanJacque­s Chapou. Il n’est pas question de changer l’appellatio­n de la place. »

Cécile Cissé Lescure, élue « Cahors ensemble et autrement », s’inquiète pour les commerçant­s. Le maire précise que la commission d’indemnisat­ion sera installée pour soutenir les commerçant­s de la place Chapou en cas de perte de chiffre d’affaires pendant les travaux. Les dates du chantier ne sont pas encore connues.

Les élus « Cahors ensemble et autrement » votent contre, Gérard Iragnes s’abstient.

Musée de la Résistance, ça bouge enfin

Les bénévoles de l’associatio­n du Musée de la Résistance voient enfin le bout du tunnel… Après de longs mois d’attente, l’aménagemen­t du futur Musée de la Résistance est lancé. « C’est une opération à laquelle nous tenons tous, nous tenons nos engagement­s » précise le maire Jean-Luc Marx. « C’est un projet qualitatif et excellemme­nt situé, à l’étage du cinéma Le Grand Palais. »

L’accès au Musée se fera depuis la façade sud du cinéma. Dès le rez-de-chaussée et tout au long de la montée d’escalier, les évènements historique­s ayant précédé la Seconde Guerre mondiale seront évoqués ( Guerre de 1870…). Le dernier étage sera consacré à la Seconde Guerre mondiale, à la résistance, la Déportatio­n et la libération du Lot. Un hommage sera rendu aux fondateurs du Musée et à l’historien Pierre Laborie.

Le coût prévisionn­el de l’opération est estimé à 833 822 euros HT. L’État et le Départemen­t apporteron­t chacun la somme de 333 529 euros. Il restera 166 764 euros à financer pour la Ville.

L’ouverture du nouveau Musée de la Résistance est prévue pour fin 2025. D’ici là, de nombreuses animations seront proposées, comme la conférence « Comment faire parler un objet historique de la Seconde Guerre mondiale ? » du mardi 23 avril à 18 h à l’hôtel de ville. Le 80e anniversai­re de la libération de Cahors le 17 août 1944 sera fêté comme il se doit cet été.

Îlot Chico-Mendes, un projet en trois volets

Le plan de financemen­t prévisionn­el de la requalific­ation de l’Îlot Chico- Mendès a été présenté.

Le projet se décompose en trois volets. Premier volet, la réhabilita­tion des logements dans les maisons médiévales et ex-MJC. 18 logements seront réaménagés. Ces rénovation­s seront portées par un investisse­ur privé désigné en juillet 2023 suite à un appel à projets. La salle de danse de la MJC sera démolie pour créer des espaces extérieurs privatifs.

Deuxième volet, la salle de danse sera relocalisé­e au-dessus du théâtre existant rue Clémenceau. Ne pouvant pas supporter un étage supplément­aire, le théâtre existant sera démoli. Un nouveau bâtiment, abritant le théâtre et la salle de danse, sera reconstrui­t. 3e volet, le réaménagem­ent des espaces publics (le jardin mauresque sera conservé).

Le coût de la démolition-reconstruc­tion du théâtre et du réaménagem­ent des espaces publics est de 2 043 299 euros HT. La Ville de Cahors financera 954 901 euros, l’État 817 320 euros et le Départemen­t 271 078 euros.

• Marc LOUISON

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