La Vie Querçynoise

Une cérémonie pour ne pas oublier

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Mardi 19 mars en fin de journée avait lieu la commémorat­ion du Cessez-le-feu en Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. Le maire Olivier Liard accompagné d’Emi la maire du Conseil Municipal Jeunes, de Valentin et de Lucie, a déposé une gerbe aux monuments aux morts. Le technicien Fredo faisait retentir la sonnerie aux morts, Robert Medje Antoine Darnis et Albert Allaux abaissaien­t les drapeaux. Après un temps de silence retentissa­it la Marseillai­se suivie d’une lecture par Claude Pechberty de la FNACA. Il rappelait les accords d’Évian du 19 mars, il y a 62 ans, cette guerre qui a tué 30 000 jeunes et des milliers d’Algériens. La responsabl­e Fnaca du canton Gisèle Roques appelait les 23 noms de jeunes de Catus morts dans cette « drôle de guerre » M. le maire prenait la parole pour lire le message de Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des armées, chargée des anciens combattant­s et de la mémoire.

Extraits : « Pour les centaines de milliers d’appelés et d’engagés qui s’étaient succédé sur les rives sud de la Méditerran­ée, dans les montagnes de Kabylie, dans les gorges des oueds, pour ceux qui s’y trouvaient encore, le 19 mars fut d’abord un soulagemen­t, l’espoir que les balles cesseraien­t de siffler. Ce qui est aujourd’hui une évidence, qu’ils avaient des droits sur nous, ne l’était pas à l’époque. C’est l’écho des cris des Harkis, que les représaill­es allaient lacérer ou, pour ceux qui réussirent à rejoindre la métropole, qui allaient faire l’expérience cuisante de l’injustice et de l’oubli. Nous réunir le 19 mars c’est faire écho à ce que l’histoire de France du XXe siècle par ses déchirures porte de profondéme­nt tragique en elle ».

M. le maire annonçait la fin de la cérémonie et invitait les pompiers, le directeur de l’école, les conseiller­s municipaux et tous les citoyens présents à se rendre à la Maison des Associatio­ns pour le pot d’honneur. [ C. LACAM ]

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