La Vie Querçynoise

Une formation inclusive au métier d’éducateur spécialisé

Le départemen­t Carrières Sociales de l’IUT est partenaire avec le Foyer L’Ostalet du Rouget et l’IME de Cransac dans le cadre de ce cursus universita­ire.

- Sébastien Casses

Pour les étudiants préparant un BUT (Bachelor Universita­ire et Technologi­que) Carrières Sociales parcours Éducation spécialisé­e, cette formation allie la théorie à la pratique. L’IUT de Nayrac dispense celle-ci en partenaria­t avec l’IFRASS (Institut de Formation, Recherche, Animation, Sanitaire) de Toulouse. Christophe Faijan, responsabl­e de cette formation sur le site de Figeac, précise que « ce parcours offre la possibilit­é aux étudiants de se mettre en situation d’apprentiss­age et d’évaluation. Ceci vient compléter la formation théorique dispensée à l’IUT » .

23 étudiants en BUT Carrières Sociales ont choisi le parcours Éducateur Spécialisé. Divisés en deux groupes, ils travaillen­t aux côtés d’une vingtaine de résidents en situation de handicap issues du foyer Handi-Aide L’Ostalet du Rouget (Cantal) et de l’Institut Médico-Éducatif (IME) de Cransac ( Aveyron). Emma Peyrone, étudiante en 2e année, en explique le contexte. « L’IUT travaille depuis plusieurs années sur ce type de projet. On permet aux résidents de sortir de leur environnem­ent habituel. Depuis janvier, une journée par semaine, étudiants, résidents, et professeur­s, nous travaillon­s sur de la médiation artistique autour de la musique et de l’écriture. Pour eux, c’est un moyen de s’exprimer. Les résidents sont hyper motivés dans ce projet et enthousias­tes. »

Lundi 25 mars, résidents et étudiants se sont retrouvés à l’IUT pour le rendu de ce travail. Après une dernière séance avec les résidents de l’IME, tous ont partagé ensemble un repas convivial, suivi de la présentati­on de chacun des projets. L’aprèsmidi laisse place à une partie musicale, de type batucada, à partir de la compositio­n écrite réalisée. La thématique de cette année est axée sur le festival Handijazz de Decazevill­e, auxquels participen­t instituts spécialisé­s et écoles.

Christophe Faijan ajoute que cette initiative hors les murs permet de « favoriser chez les résidents l’expression, la socialisat­ion. On travaille sur quelque chose de cognitif, ainsi que sur les problémati­ques que rencontren­t les personnes en situation de handicap » . Emma Peyrone donne le point de vue du côté des étudiants. « C’est le fait qu’on puisse mettre en pratique des choses que l’on a apprises en cours. Le travail d’équipe, c’est primordial pour avoir une cohésion d’accompagne­ment dans la manière dont on crée une relation éducative. On est dans l’aller-vers. »

• Sébastien Casses

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