Exercice : la tribune s'effondre lors d'un spectacle au Prisme
Il est 14 heures. Le Prisme d’Aurillac accueille un concert, quand soudain une tribune s’effondre. C’est le scénario catastrophe auquel les secours ont été confrontés dans le cadre d’un exercice* jeudi 2 juin dernier. Quelques minutes plus tard, les sirènes ont retenti dans la cité géraldienne et des moyens importants sont déployés sur place pour gérer la situation de crise. Pompiers, Samu, policiers et équipes médicales se sont coordonnés pour assister 27 personnes.
« Au plus près de la réalité »
Trier les victimes selon la gravité de leurs blessures, les soigner à même le sol, installer du matériel d’urgence, une centaine de professionnels étaient mobilisés pour appréhender la manoeuvre. « C’est un exercice qui n’est pas inopiné pour éviter de déstabiliser les moyens, mais ils n’étaient pas au courant ni du lieu ni de la nature de l’exercice, pour qu’ils soient au plus près de la réalité », affirme le préfet du Cantal, Richard Vignon, à l’initiative de la manoeuvre, qui s’est rendu sur place. « L’idée est de tester nos dispositifs de sécurité, d’alerte et de voir comment la coordination s’articule pour continuer à garder les bons réflexes. Nous essayons de proposer des exercices difficiles à gérer avec beaucoup de victimes », poursuit le Préfet qui précise que l’enjeu est aussi d’arriver à conjuguer les actions des secours et celles de la police qui doit sécuriser la zone, faciliter l’arrivée des véhicules et la mission judiciaire sous l’autorité du procureur de la République. « L’alerte a bien fonctionné. Nous ferons pro- chainement un débriefing complet pour évaluer les choses à améliorer » , conclut Richard Vignon. *Mise en oeuvre du plan nombreuses victimes (Novi), qui est une composante de la planification de l’organisation de la réponse de sécurité civile (Orsec).