En scène pour le 11e festival Veau de Ville à Aurillac
Le Festival de Théâtre Amateur Veau de Ville prépare sa 11e édition. Organisé par le Cos’Arts, huit compagnies venues du Cantal, mais également de toute la France se partageront durant quatre jours la scène du théâtre municipal et de l’Espace Hélitas. « On a créé Veau de Ville car on allait dans énormément de festivals et on s’ennuyait beaucoup, sourit Marc Lauret, responsable du festival. On a fait cela pour que les gens s’amusent, mais aussi pour faire connaître le Cantal. On veut montrer que l’on sait recevoir et les gens repartent chaque année avec le sourire » . Les 6, 7, 8 et 9 avril prochains, des troupes amateurs proposeront leur spectacle au public aurillacois « particulièrement friand de comédies » , souligne Marc Lauret. Dans un premier temps, les jeudi 6 et vendredi 9 seront particulièrement consacrés aux troupes cantaliennes.
Jeudi 6 avril, 21h15 à l’Espace Hélitas
La compagnie Le Soir à la Brune, originaire de Saint-Cernin, présentera « Le Cocu Imaginaire » et « L’Amour Médecin », issus des pièces de Molière. Pour tout public - Durée 1h30.
Vendredi 7 avril, 21 heures au Théâtre
La troupe sanfloraine Les Arts Oses, s’attaquera à une pièce de Ray Cooney « Stationnement alterné ». L’histoire de Jean Martin, chauffeur de taxi, marié à deux femmes, avec deux foyers. Il jongle parfaitement avec son emploi du temps surchargé, jusqu’au jour où, à la faveur d’un accident de la route, son double jeu est en passe d’être découvert par deux inspecteurs de police. Des événements rocambolesques s’enchaînent ensuite en cascade… À partir de 12 ans, (durée 2 heures).
Samedi 8 avril, 14 heures au Théâtre
« On entre dans le dur ! » , indique Marc Lauret. Une compagnie des Yvelines, Le Divine Comédie, jouera « Une semaine… Pas plus », de Clément Michel. Paul fait croire à Sylvie que son meilleur ami Martin, venant de perdre sa mère, va venir quelque temps chez eux. Il veut en réalité la quitter, pensant que ce ménage à trois fera exploser leur couple… Martin, pris au piège accepte. Mais ce sera une semaine… Pas plus ! Tout public, (durée 1h15).
Samedi 8 avril, 16h15 au Théâtre
La Compagnie Théâtre Contre Jour venue du Puy de Dôme présentera « Sauvons la soirée ? ! », de Jean- Claude Grumbert et Jean-Michel Ribes. Qui habite les musées ? Et que viennent y faire tous ces gens ? Voici une étrange cohorte de personnages extravagants que rien n’aurait jamais dû réunir. Du gardien épuisé aux touristes paumés, ils nous entraînent dans une farandole de situations burlesques. Tout public, (durée 1h30).
Samedi 8 avril à 18h15 au Théâtre
« Autopsy », un one-manshow de Gérald Gruhn, par Zavat’Arts (Haute-Loire), ravira certainement le public. Prenez une adorable petite fille, enlevez-lui une ou deux valeurs fondamentales pas très importantes puisqu’essentielles, laissez- la macérer quelques années dans sa solitude et vous en ferez la Serial-Killeuse la plus innocente de toute l’histoire du crime… À partir de 10 ans (durée 1 heure).
Samedi 8 avril, 21h15 au Théâtre
La Comedia des Ablys, originaire des Yvelines, jouera une pièce de Bruno Chapelle et Marie-Aline Thomassin « J’adore faire l’amour, j’aimerais bien le refaire un jour ». Un appartement chic, des coupes à champagne, des gourmandises, tout est en place pour un rendez-vous amoureux ! Mais pas facile pour Carole de tenir le cap quand sa meilleure amie Julie, dépressive, débarque, quand son ex, Georges, s’arrange pour être également de la partie et surtout quand l’amoureux transi se fait désirer ! Carole va tout compliquer pour son malheur et pour votre plaisir. À partir de 7/8 ans (durée 1h30).
Dimanche 9 avril, 10 heures au Théâtre
L’atelier des Actes (Indre et Loire), présentera « Blanches », une pièce de Fabrice Melquiot, « de la qualité pure et simple » , souligne Marc Lauret. Un dialogue drôle et touchant qui met des mots simples et tendres sur la maladie d’Alzheimer. À partir de 12 ans, (durée 1h20).
Dimanche 9 avril, 15 heures au Théâtre
La troupe toulousaine Les Santufayons s’emparera de la scène avec « Quand la Chine téléphonera », de Patricia Levrey. Un joyeux quatuor qui passe une soirée trépidante et loufoque, pendant laquelle surgissent un mort, un inspecteur et quelques chinois… Tout public ( durée 1h30).
À 17 heures, le Cos’Arts remettra le prix du public, qui aura élu la meilleure pièce du festival. « Chacun repartira cependant avec un prix » , précise Marc Lauret. Celui-ci tient aussi à souligner le travail d’une « cinquantaine de bénévole du Cos’Arts sur le festival. C’est beaucoup de travail, mais on a le savoir-faire » , confie-t-il tout en ajoutant que l’idée du festival est également de montrer « qu’il y a une place aussi pour les amateurs, qui font du bon travail. Et il est également important de faire découvrir le théâtre à Aurillac » .