Six mois de prison avec sursis pour la conductrice

Octobre 2016, sur une route du nord du département, Carole* est au volant de son véhicule lorsqu’elle empiète sur la voie de gauche et vient percuter le véhicule de Julien* qui vient en sens inverse. Suite à l’accident, 102 jours d’ITT sont établis pour Julien. Dans la voiture, se trouvait Marc*, le fils de la compagne de Julien. Lui aussi est blessé, il est hospitalisé. 5 jours d’ITT sont prononcés par un médecin. Un test d’alcoolémie est réalisé : Carole avait 1,36 g/l lors de l’accident.

À la barre du tribunal d’Aurillac, jeudi dernier, elle explique : « je n’étais pas bien cette fois-là. J’essayais de faire sortir mon fils qui est en prison en Bolivie. J’ai demandé une hospitalisation à la suite de cet accident. Je revois des images de ce qui s’est passé, je suis maman, et je peux comprendre la réaction de la maman du petit. Je m’excuse. »

Une maman qui fond en larmes à la lecture des faits. Son petit a connu des troubles du sommeil à la suite de cet accident : « vous avez détruit notre vie » lance-t-elle en direction de Carole.

Une situation qui fait dire au procureur de la république : « conduire après avoir bu est l’acte le plus dangereux. Avoir un dossier avec autant de jours d’ITT, c’est très rare. Il n’y aura pas de seconde chance pour vous Mme. »

Au final, Carole a écopé d’une peine de six de prison avec sursis et six mois de suspension du permis. Un renvoi sur intérêt civil a été prononcé pour estimer le montant du préjudice. *Les prénoms ont été modifiés