Gîte de France : 13 nouveaux établissements ont leur agrément
Vendredi 31 mars, les gîtes de France Cantal étaient réunis en assemblée générale à l’espace Hélitas d’Aurillac.
Les différentes annonces lors de ce rendez-vous, ont confirmé la bonne santé du secteur. En effet, le nombre de gîtes dans le Cantal est en progression avec 13 nouveaux établissements, qui ont reçu leur agrément. La satisfaction client est également très bonne avec une notation moyenne de 4.65/5. Au total, le parc des gîtes s’établit à 981 établissements (gîtes, chalets, chambres d’hôtes…) pour 5 234 de capacité « lits » .
La majorité des établissements (60.9 %) est classée en « 3 épis » , une valeur médiane qui confirme un niveau de bienêtre et de prestation très satisfaisante. Même constat pour les chambres d’hôtes, où le taux s’élève à 56.7 %.
Autre point de satisfaction, les réservations en lignes. Au total, 60.2 % des réservations sont réalisées sur internet ou en planning partagé.
Seul bémol, un changement de loi, qui touche les « gîtes ruraux » . Autrefois sous le même régime que les logements meublés classés « gîtes de France » , l’affiliation autorisait un abattement forfaitaire de 71 % au lieu de 50 %. Désormais, les exploitants de gîtes ruraux devront justifier d’un classement « meublé de tourisme » en cours de validité pour continuer à profiter de l’abattement de 71 %.
Enfin, Michel Cabanes a, lors de son discours, rappelé avec nostalgie le parcours des Gîtes de France dans le Cantal depuis 60 ans « un relais qui a vu le jour le 19 juin 1957 et en premier présidé par Eugène Cambourieu » . Tout en rappelant l’excellence cantalienne, qui caractérise selon lui les établissements du département : « Aujourd’hui la qualité des hébergements et le dynamisme de son relais sont reconnus par la fédération nationale avec la certification ISO 9001. Nous ne sommes que deux à l’échelle nationale, la Seine- Maritime et nous » enjoué, le président.
Seul ombre au tableau, l’arrêt des aides régionales qui pénalisent actuellement une trentaine de dossiers « Si les aides ne sont pas rétablies, j’ai peur que les ¾ abandonnent leurs projets et je vous laisse imaginer les conséquences pour nos territoires » a conclu le président. sourit,