Inquiétude grandissante pour la profession
La semaine passée, l’UMIH du Cantal, fédération des métiers de l’hôtellerie, restauration et vie nocturne était en assemblée générale, le lundi 27 mars à Vicsur-Cère.
Thierry Perbet, président de l’UMIH du Cantal a tiré la sonnette d’alarme face à plusieurs problématiques à venir, pour les professions du secteur.
Au niveau national, le secteur subit une baisse d’activité croissante, corroboré par des chiffres saisissants. En l’espace de 10 ans, le nombre de bars en France à quasiment était divisé par deux (près de 950 000 en 2005 pour 450 000 aujourd’hui). Une diminution jugée « préoccupante » pour Thierry Perbet.
Dans le Cantal, 620 entreprises sont recensées. Un secteur qui embauche en moyenne 2 200 personnes par an, avec un pic de 3 000 salariés en haute saison. « Notre secteur fait vivre énormément de personnes. Malheureusement le secteur est en proie à des problématiques de plus en plus complexes » indique le président.
Dès le recrutement, le secteur est en déficit d’image : « Le manque de jeunes qui souhaitent s’investir dans notre filière est un premier problème. C’est une problématique nationale. Des solutions sont à l’étude pour endiguer ce phénomène » souligne Thierry Perbet.
La transmission des entreprises est aussi pointée du doigt. Aujourd’hui, 200 établissements sont à vendre dans le Cantal, « Ce ne sont pas des biens en zones mortes. Simplement des endroits où aucun repreneur ne s’est manifesté. Un site internet est en cours de développement pour référencer l’ensemble des offres » déclare le président de l’UMIH.
Une bonne nouvelle à toutefois égayé l’assistance avec le maintien des aides régionales. Cette année, pour les travaux de création, rénovation, reprise d’activité, une aide globale de 15 % du montant sera accordée, jusqu’à un plafond de 70 000 €.