Festival de rue : plus de gendarmes prévus pour l’évènement
Jeudi dernier, les élus du conseil municipal étaient réunis en session publique. La dernière avant les vacances estivales.
Lors de ce conseil, il a été question notamment du théâtre de rue. En effet, suite à une délibération adoptée où il est question d’une convention entre la municipalité et l’association Eclat qui définit les prestations respectives fournies par les deux entités pendant le théâtre de rue, a été abordée la question de la sécurité. Suite aux heurts qui ont eu lieu l’année dernière, différentes réunions ont eu lieu en préfecture pour préparer cette édition 2018. « Compte tenu de l’état d’urgence du pays, le système des véhicules anti-bélier sera reconduit. Nous vou- lons aussi baisser le nombre de portes d’entrée (11 à 13) de la ville pendant le Festival pour baisser le coût de la présence des vigiles et forces de sécurité. Un contrôle sera de nouveau fait à l’entrée du centre-ville (palpation). Cette année, tous les spectacles, qui auront une jauge supérieure à 2000 personnes, devront aussi faire l’objet de ce type de contrôle. Il est aussi question d’augmenter le nombre de gendarmes (60 à 90). Mais tout n’est pas encore fixé, des réunions doivent avoir lieu entre la Ville, la préfecture et l’État » indique Pierre Mathonier, maire.
Réhabilitation de l’ancienne caserne des pompiers
Du fait de la construction de la nouvelle caserne des pompiers du côté de Tronquières, les anciens locaux situés rue Méallet de Cours reviennent à la municipalité. Dès lors, cette dernière a décidé de profiter de l’occasion pour donner un coup de neuf. Les anciens bureaux et garages des pompiers vont être réhabilités pour y abriter les associations caritatives qui se trouvent sur place. Les anciens ateliers municipaux vont être détruits, et un parking relais devrait voir le jour en 2018. Une centaine de places seront disponibles : « avec un tarif résident pour un stationnement long à coût réduit. Je pense notamment à ceux qui travaillent dans le coin » indique Pierre Mathonier, maire. Au total, ce sont 1560 m2 qui vont être réhabilités. La mise en disponibilité devrait être effective au cours du second trimestre 2019 avec un coût total de 2.7 millions d’euros : « 200 000 euros viendraient du Conseil régional, 250 000 euros de la Caba, avec un apport d’un million d’euros de la Ville » indique Alain Coudon, adjoint au maire.
Déménagement de la Poste
Un débat a eu lieu lorsqu’il a été question de la Poste. En effet, suite à l’aménagement de l’îlot des Frères-Charmes, la Poste ne sera plus située dans la rue du Rieu mais dans la rue des Frères. Actuellement, des travaux sont en cours. C’est au cours du premier semestre 2019 que les agents devront prendre possession de leurs nouveaux locaux de 208 m2. En attendant, des préfabriqués ont été installés, cours Monthyon, où des services de la Poste sont assurés. Problème, il n’a pas été possible la mise en service d’un distributeur de billets « pour des raisons de sécurité » annonce-t-on du côté de la Poste. « Si nous n’avions pas accompagné ce projet, la Poste aurait fermé définitivement le site de la rue du Rieu. Quant au fait du distributeur de billets, il est vrai que nous avons été mis devant le fait accompli. »
Le Square de Vic change de nom
Il a été décidé de renommer le square de Vic qui se situe entre la rue du Buis et l’abbatiale Saint- Géraud, square des Justes en l’hommage à 27 Aurillacois qui avaient caché des enfants lors de la seconde guerre mondiale. Un square créé en 1924.
Maison de quartier de Brouzac : tarif de location
La municipalité a fait le constat que de plus en plus de particuliers font al demande pour louer des salles communales afin d’y organiser diverses manifestations, notamment dans le secteur sud de la ville. Il a été donc décidé d’instaurer un système de location pour les particuliers de la maison de quartier de Brouzac. Il sera possible de la louer pour une journée (samedi ou dimanche) au tarif de 60 euros ou pour le week-end au tarif de 120 euros.