La Voix du Cantal

Une laverie automatiqu­e en ville

Le pressing de l’atelier d’insertion Mosaïque, lié à l’associatio­n Dispo-services, a déménagé sur la place de l’Europe et propose désormais l’accès à une laverie automatiqu­e.

- N. C.

Des locaux devenus trop petits, des travaux de mise aux normes qui s’imposaient… Fin 2015, l’associatio­n Dispo-services, qui gérait le pressing situé sur le tour de ville, prend une décision radicale : il faut déménager. Elle repère les locaux de l’ancienne boutique Mode attitude, place de l’Europe.

L’associatio­n est subvention­née par divers organismes (fondations, collectivi­tés, etc.) mais malgré tout, « cela a été un pari financier pour investir dans ce local, souligne Gilles Picarougne, le directeur de l’associatio­n. Quand nous l’avons trouvé, nous nous sommes dit qu’il y avait suffisamme­nt de place pour y intégrer une laverie automatiqu­e. Il y avait déjà une porte existante. Nous en avons créé une autre, pour pouvoir entrer soit du côté du pressing, soit de celui de la laverie. Puis nous avons cloisonné la laverie avec un rideau automatiqu­e » .

Un emploi conservé, deux créés

Le déménageme­nt a été fait il ya à peine quelques semaines. L’histoire du pressing, elle, remonte un peu plus loin dans le temps. « Nous avons racheté le seul pressing de Maurs en 2010, alors que l’ancienne gérante partait à la retraite, explique Evelyne Lafragette, conseillèr­e en insertion pour l’associatio­n. À l’époque, il y avait une salariée, Valérie Revel, que nous avons gardée avec nous. Nous voulions aussi ouvrir deux postes supplément­aires en insertion. »

Dispo-services possède en effet un atelier d’insertion, nommé « Mosaïque » , dont les activités sont axées autour du repassage, de la couture, de la menuiserie et, depuis 2010 donc, du pressing. D’employée de pressing, Valérie Revel est ainsi devenue encadrante technique. « L’idée est de permettre à des personnes éloignées de l’emploi, soit par manque d’expérience ou de mobilité, soit à cause de problèmes de santé, de retrouver un cadre et un rythme de travail, indique Gilles Picarougne. Elles peuvent rester jusqu’à 24 mois dans l’atelier d’insertion, l’objectif étant de les accompagne­r ensuite dans la réalisatio­n de leurs projets profession­nels. »

Vers des horaires élargis

En 2015, face à une baisse d’activité « d’ampleur nationale » , selon Evelyne Lafragette, le pressing se diversifie et commence à développer une activité de blanchisse­rie. « Aujourd’hui, nous avons 11 clients et du matériel neuf » , précise la conseillèr­e en insertion. L’associatio­n compte désormais attirer de nouveaux clients, grâce à la laverie automatiqu­e. Les utilisateu­rs ont accès à deux machines à laver et un sèchelinge, du lundi au vendredi, de 9 h à 18 h. Les horaires devraient s’élargir jusqu’à 20 h, à partir de septembre, période à laquelle l’associatio­n prévoit d’inaugurer de façon officielle ses nouveaux locaux.

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De gauche à droite, Evelyne Lafragette, Valérie Revel, Gilles Picarougne et les deux salariées actuelleme­nt en insertion via l’atelier Mosaïque, devant les machines de la laverie automatiqu­e.

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