L. Tissier, nouveau directeur de l’Arch
Après avoir passé neuf ans au poste de directrice de l’Association pour la réhabilitation des Cantaliens handicapés (Arch, située rue du Pont-d’Aliès, à Aurillac), Marilou Constensous prend sa retraite. « Ce départ coïncide avec le fait que cette mission ne correspondait plus à mes convictions : l’Etat nous a inondés de réformes qui s’empilent, jusqu’à perdre le sens de notre mission, explique-telle. Désormais, il faut passer du temps à discuter des projets mais il nous en reste peu pour être auprès de nos salariés et de nos résidents » .
Son successeur, Laurent Tissier, jusqu’à présent directeur adjoint, prendra officiellement ses fonctions au 1er août. La passation de pouvoir se fait « avec sérénité » : « Nous travaillons ensemble depuis deux ans, souligne Marilou Constensous. Les choses se font en douceur ». La nouvelle directrice adjointe, Anne-Marie Combourieu, arrivera quant à elle en septembre.
Des projets de réhabilitation
L’Arch est composée de 130 personnes (usagers, résidents, salariés, etc.). Elle possède un Établissement et service d’aide par le travail (Esat) de 43 équivalents temps plein, qui propose notamment des activités de blanchisserie, retouches, tailleur ; d’entretien des espaces verts et sous-traitance, ou encore de paillage, cannage, tapisserie d’ameublement, cordonnerie, etc. L’association détient également un foyer d’hébergement de 18 places pour les travailleurs et un foyer d’accueil médicalisé pour adultes handicapés, de 16 places.
Parmi les projets en cours ou à venir, l’association envisage différents travaux de réhabilitation, à l’atelier de paillage-cannage, pour la partie administrative ou encore pour le service d’accompagnement à la vie sociale. « Nous prévoyons également la rénovation du foyer d’hébergement et aimerions nous orienter vers des appartements tremplins, indiquent Marilou Constensous et Laurent Tissier. L’idée serait de donner plus d’autonomie aux personnes autonomes pour les repas, le ménage, etc. Nous voudrions qu’elles puissent sortir de l’environnement de l’Arch et s’installer en ville » . L’association Auvergne nouveau monde disparaît, place désormais à la marque Auvergne. Cette dernière a été lancée lundi dernier à Clermont-Ferrand en présence d’élus de quatre départements de l’ancienne région, de sportifs tels que le perchiste, Renaud Lavillenie, ou le rugbyman, Alexandre Audebert, et des chefs d’entreprise. Sous la présidence du chef d’entreprise, Philippe Laurent (Laboratoire de Phytothérapie et d’Herboristerie), la marque se donne pour objectif de conforter l’image et la notoriété de la région, et d’être un appui pour le monde économique.