La Châtaigneraie s’engage pour développer le territoire
Le bureau exécutif de la Châtaigneraie cantalienne a signé, le lundi 10 juillet, le contrat de ruralité avec l’État. Six thématiques seront développées jusqu’en 2020.
514 000 € par an pendant 4 ans. Issu du Fonds de soutien à l’investissement local (FSIL), ce montant est celui du contrat de ruralité, signé entre la Châtaigneraie cantalienne et l’État. Il va permettre à la nouvelle communauté de communes de développer six axes majeurs : l’accès aux services publics et aux soins ; la revitalisation des bourgs-centres ; l’attractivité du territoire ; les mobilités locales et l’accessibilité au territoire ; la transition écologique et énergétique ; la cohésion sociale. La signature a eu lieu le lundi 10 juillet, entre le président de l’intercommunalité, Michel Teyssedou, et le préfet Isabelle Sima.
Un programme en deux parties
Deux volets opérationnels sont prévus : l’un pour 2017, le second pour 2018-2020. Le premier permettra notamment le développement partiel du numérique à l’école, la mise en réseau des maisons de service au public, la création d’un multiple rural à Saint-Santin-de-Maurs ou encore la rénovation de l’éclairage public.
Pour la tranche 2018-2020, il est prévu de terminer la mise en place de l’école numérique. Concernant l’offre de soins, des maisons de santé pluriprofessionnelles doivent être créées sur les secteurs géographiques déficitaires. Le programme de travaux de revitalisation des bourgs-centres sera lancé, ainsi que la création d’un multiple rural à Omps. Pour renforcer l’attractivité du territoire, les élus ne manquent pas de projets : valorisation de l’eau minérale de la Font Salada, à Teissières-lesBouliès ; aménagement des sites autour du lac de Saint-EtienneCantalès et des berges du Lot ; création de la zone d’activités Laborie à Saint-Etienne-de-Maurs, etc. Enfin, du côté de la cohésion sociale, un gymnase communautaire sera créé à Maurs, tandis que des programmes permettront de développer les structures d’accueil petite enfance et les offres d’hébergement adapté (vieillesse, handicap…)
Véhicules électriques et covoiturage
Une deuxième signature a eu lieu également ce 10 juillet : celle de la convention Territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV), dans le cadre du partenariat avec le Syndicat d’énergies du Cantal ( SDE 15). Michel Teyssedou ayant également la casquette de président de ce syndicat, c’est Antoine Gimenez, viceprésident de la communauté de communes, qui a signé la convention. Celle-ci prévoit en particulier l’acquisition d’une dizaine de véhicules électriques communaux et intercommunaux et le déploiement de bornes de recharge publiques pour véhicules électriques. « Il y en aura au moins une sur chacune des communautés de communes historiques » , précise Michel Teyssedou. Ces opérations, qui s’élèvent au total à 450 000 € hors taxes pour la Châtaigneraie cantalienne, seront financées à hauteur de 300 000 € hors taxes par la convention TEPCV. Par ailleurs, « quatre ou cinq » aires de covoiturage seront installées sur le territoire, et des jardins familiaux seront aménagés.