Un marché de l’emploi très diversifié
Avec un taux de chômage qui flirte aux alentours des 6 %, le marché du travail cantalien présente certaines spécificités.
Malgré un taux relativement faible vis-à-vis de la tendance nationale, le Cantal présente un marché du travail spécifique. Du serveur au soudeur confirmé, les besoins sont variés mais parfois difficiles à satisfaire. Ne disposant pas d’industries lourdes ou fortes, les offres sont réparties dans divers secteurs. Il faut donc rester à l’affût pour dénicher l’annonce de ses rêves.
Du poste sans qualifications, comme un serveur ou valet de chambre à celui plus spécialisé, de nombreuses offres proposent également des modules de formation. Les types de contrat sont aussi tous représentés avec du CDI, CDD ou de l’intérim.
En concurrence avec d’autres plateformes de l’emploi ( Indeed, Leboncoin, Monster…), Pôle emploi innove avec des services personnalisés ou des actions « pour l’emploi ». Par exemple, un salon en ligne est actuellement à l’étude. Visible dans toute la France, ce salon virtuel proposera une meilleure communication entre les demandeurs d’emploi et les entreprises, notamment pour remédier aux soucis de mains d’oeuvres spécialisées.
« Nous allons mettre en place ce service pour mettre en liaison des personnes qualifiées et des entreprises. Un fraiseur tourneur du Nord de la France pourra alors postuler pour un poste dans le Cantal » explique Stéphane Palmier, responsable d’équipe au Pôle emploi d’Aurillac.
Des liaisons avec les Pôles Emploi limitrophes vont aussi être renforcées, notamment avec ceux de Figeac et/ou Decazeville. Une façon de mettre en relation les habitants de Maurs avec des offres de Figeac : « Encore une
fois, c’est une méthode pour fluidifier les offres et raccourcir les distances » souligne M. Palmier.
Le secteur de l’emploi est aussi soumis à l’emploi saisonnier. La saison estivale terminée, celle d’hiver se profile déjà à l’horizon : « Chaque année, de nombreuses offres sont mises en ligne. Les emplois
saisonniers sont très prisés » . Autre levier d’action, la formation. Pour remédier au déficit de certaines offres, qui ne trouvent aucun candidat, le Pôle emploi propose des formations ponctuelles « à la demande ». Ces modules mettent en liaison formateur, chercheur d’emploi et entreprise. Il en résulte un engagement entre l’entreprise et le demandeur d’emploi, pour à terme, déboucher sur un contrat d’embauche. Dans certains cas, l’embauche survient durant la formation. « Certains secteurs sont en souffrance et nécessitent des qualifications précises. Les entreprises sont prêtes à favoriser l’accession à ses postes vacants » indique Stéphane Palmier.