La Voix - Le Bocage

Quand Polnareff passait l’été dans le Bocage

Dans sa plus jeune enfance, Michel Polnareff venait passer ses vacances dans la petite commune de Tessy-sur-Vire. Un passage de sa vie dont il garde des souvenirs.

- E.M.

« J’étais encore un môme, un ado. C’est vraiment enfoui dans ma mémoire. Je me souviens que nous y venions en vacances en famille et que nous nous installion­s à l’hôtel de France pour quelques semaines. Je passais pas mal de temps avec le chef dans les cuisines de cet établissem­ent et je serais curieux de savoir s’il existe encore »

Il poursuit : « Mon père, qui était un pêcheur invétéré, s’installait durant des heures au bord de la Vire pour y attraper des truites, et c’est sans doute pour cela que nous nous sommes retrouvés là-bas durant trois ou quatre années. Moi, pendant ce temps-là, je m’occupais avec les jeunes du village. J’ai de vagues souvenirs de bals sur des parquets, de parties de baby-foot, de matchs de football, de balades en cyclomoteu­r… Je me rappelle également que c’est là, que j’ai dû faire la connaissan­ce de mon demi-frère, d’origine bulgare, qui était venu nous rejoindre pour un cours séjour » .

Il y a quelques années, l’artiste Nicolas Koch avait décidé de rendre hommage au célèbre chanteur en créant une exposition composée d’anecdotes, de photos ou de témoignage­s au centre de création contempora­ine de Tessy-sur-Vire.

Il faut dire que l’artiste qui est le parrain du club des jeunes de Tessy a laissé son empreinte dans le livre d’or qui retrace la vie de l’associatio­n. Certains habitants qui l’ont connu jeune, se souviennen­t également de son retour au village, une fois le succès arrivé.

Il était venu au bar pour jouer au baby-foot.

Une arrivée spectacula­ire en Rolls.

« Cela fait un bon moment que j’essaie de rentrer en contact avec lui pour lui présenter tous ces documents. Nous pourrions rééditer cette expo », explique Nicolas Koch.

Ce à quoi nous répond le principal intéressé : « Pourquoi pas ! J’ai déjà une place à Montluçon. Ce serait avec plaisir. »

Mais les choses pourraient bien évoluer dès l’automne.

L’inaugurati­on de la nouvelle salle des fêtes serait un prétexte idéal pour marquer dans le marbre le nom de l’artiste. Le maire reste prudent, mais évoque déjà cette éventualit­é.

Contrairem­ent à sa poupée, Michel Polnareff ne semble pas dire pas non.

Un retour à l’automne ?

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À Tessy-sur-Vire à la fin des années 60 et au début des années 70, Michel Polnareff vient souvent à l’hôtel de France. Le jeune musicien va vite devenir une vedette avec « La poupée qui dit non ».

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