Une année charnière pour le musée
Le musée de la Percée du Bocage continue d’ouvrir malgré un contexte peu favorable au tourisme.
Saint- Martin- des- Besaces.
Le musée consacré aux soldats qui ont libéré le Bocage et plus particulièrement à la prise de la côte 309 qui domine la région, continue d’ouvrir ses portes au public, mais uniquement le week-end.
Une façon de poursuivre l’activité même si l’association du musée a été mise en sommeil. Il est aujourd’hui géré par la commune nouvelle de Souleuvre-enBocage, au sein de la commission culture, en attendant que des personnes intéressées par la reprise de l’activité se fassent connaître.
Des propositions en ce sens ont d’ores et déjà été faites et la décision finale viendra des élus.
« Une centaine de visiteurs »
Chaque samedi et dimanche, c’est Clotilde Costil qui vous accueille au musée. Armée de sa licence d’histoire, la jeune femme de 21 ans, qui va poursuivre ses études dans le journalisme à la rentrée, connaît chaque recoin du musée. « Comme nous n’ouvrons que deux jours par semaine, le bilan du mois du juillet est forcément moins bon qu’auparavant » regrettet-elle.
Mais le contexte actuel et les récents événements y sont aussi pour quelque chose, et le triste bilan touristique du mois de juillet est un phénomène généralisé. « Si on parvient à accueillir une centaine de visiteurs cette saison, ce sera déjà bien. Mais c’est une année un peu particulière pour le musée, une année charnière » précise Clotilde, qui utilise les réseaux sociaux pour attirer un maximum de gens. Les Britanniques notamment, de passage dans la région, installés au camping voisin, font partie de la clientèle. « On peut regretter la disparition de nombreux vétérans qui venaient en nombre avec leurs familles » .
Un travail de communication
Et puis, comme nous l’avait confié au printemps Didier Duchemin, l’ancien président de l’association du musée et maire délégué de Le Tourneur, « on est géographiquement assez loin des plages du débarquement et les touristes quittent rarement les plages pour découvrir l’autre facette de la bataille de Normandie » . Il y a donc un gros travail de communication qui attend les repreneurs de l’activité. Affaire à suivre.