La Voix - Le Bocage

Une année charnière pour le musée

Le musée de la Percée du Bocage continue d’ouvrir malgré un contexte peu favorable au tourisme.

- Musée de la Percée du Bocage, 5, rue du 19 mars 1962, Saint-Martin-des-Besaces, 14 350 Souleuvre-enBocage. Contact : 02 31 67 52 78 ou www.laperceedu­bocage. com. Tarifs : 5 € par adulte, 3 € par enfant (gratuité pour les - 6 ans). Visites de groupes à la

Saint- Martin- des- Besaces.

Le musée consacré aux soldats qui ont libéré le Bocage et plus particuliè­rement à la prise de la côte 309 qui domine la région, continue d’ouvrir ses portes au public, mais uniquement le week-end.

Une façon de poursuivre l’activité même si l’associatio­n du musée a été mise en sommeil. Il est aujourd’hui géré par la commune nouvelle de Souleuvre-enBocage, au sein de la commission culture, en attendant que des personnes intéressée­s par la reprise de l’activité se fassent connaître.

Des propositio­ns en ce sens ont d’ores et déjà été faites et la décision finale viendra des élus.

« Une centaine de visiteurs »

Chaque samedi et dimanche, c’est Clotilde Costil qui vous accueille au musée. Armée de sa licence d’histoire, la jeune femme de 21 ans, qui va poursuivre ses études dans le journalism­e à la rentrée, connaît chaque recoin du musée. « Comme nous n’ouvrons que deux jours par semaine, le bilan du mois du juillet est forcément moins bon qu’auparavant » regrettet-elle.

Mais le contexte actuel et les récents événements y sont aussi pour quelque chose, et le triste bilan touristiqu­e du mois de juillet est un phénomène généralisé. « Si on parvient à accueillir une centaine de visiteurs cette saison, ce sera déjà bien. Mais c’est une année un peu particuliè­re pour le musée, une année charnière » précise Clotilde, qui utilise les réseaux sociaux pour attirer un maximum de gens. Les Britanniqu­es notamment, de passage dans la région, installés au camping voisin, font partie de la clientèle. « On peut regretter la disparitio­n de nombreux vétérans qui venaient en nombre avec leurs familles » .

Un travail de communicat­ion

Et puis, comme nous l’avait confié au printemps Didier Duchemin, l’ancien président de l’associatio­n du musée et maire délégué de Le Tourneur, « on est géographiq­uement assez loin des plages du débarqueme­nt et les touristes quittent rarement les plages pour découvrir l’autre facette de la bataille de Normandie » . Il y a donc un gros travail de communicat­ion qui attend les repreneurs de l’activité. Affaire à suivre.

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Clotilde Costil est passionnée d’histoire et vous accueille au musée tous les week-ends.

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