Le mystère Ils n’ont pas percé
Ils ont été nombreux pourtant à aller visiter ce vénérable logis seigneurial datant du 16e siècle dont les récents propriétaires, Dominique Birien et Bernard Musseau, ont ouvert les portes, ce dimanche, à l’occasion des Journées du patrimoine.
L’histoire de la maison
Les plafonds peints, l’escalier remarquable datant du 17e, le point d’eau en grès et granit font l’attrait de ce lieu, encore bruissant de sa longue histoire. Dominique Birien, la pétillante maîtresse de maison nous raconte : « Quand nous avons acheté, ce sont les plafonds qui ont attiré notre attention et nous ont séduits, Bernard et moi ; ils nous ont amenés à faire des recherches sur l’histoire de la maison à l’issue desquelles nous avons découvert que cette salle avait été une cour de justice. Aidés d’historiens locaux, passionnés ou professionnels, nous découvrons peu à peu l’histoire de l’endroit ; nous sommes entrés dans un monde dont nous ignorions tout il y a encore peu de temps. C’est passionnant » .
Une fleur de lys
Toutefois, ce qui motivait la visite d’un certain nombre de curieux, notamment les Landellais, c’est cette vieille légende qui parle de souterrain débouchant sous l’escalier ou de tunnel démarrant sous l’âtre de la cheminée, ornée d’une fleur de lys comme toute demeure seigneuriale qui se respecte.
Les visiteurs sont repartis ravis, même si les lieux n’ont rien dévoilé de ce mystère.
« Notre projet, c’est avant tout de faire en sorte de transmettre demain ce lieu chargé d’histoire aux générations futures mais aussi de le faire vivre aujourd’hui et nous envisageons à terme d’y organiser des événements culturels variés : expositions, lectures, ateliers d’écriture, et aussi des conférences, du théâtre, de la musique » , conclut la conviviale Dominique avant de rejoindre ses visiteurs autour d’un café.
Une association loi 1901 a été créée pour la sauvegarde et la valorisation de ce patrimoine « La cour de Landelles ». Contact : lacourdelandelles@orange. fr