Chimio : un « danger » démenti
L’école d’infirmières tout juste sauvée et le syndicat CGT dénonce une nouvelle attaque. Dans un communiqué publié la semaine passée, le syndicat s’inquiète : « Après la maternité, le bloc opératoire, les dernières attaques contre l’institut de formation en soins infirmiers pour qui la mobilisation a payé, c’est, cette fois, l’activité de chimiothérapie de l’unité de soins ambulatoires qui est mise en cause. Demain, les patients devraient renoncer à leurs soins dans notre service de proximité, à échelle humaine, et devraient se déplacer à Flers ou à Caen, ajoutant à la fatigue de leur maladie celle liée aux transports » .
Le service de chimiothérapie n’atteint pas la barre des 80 patients exigée par l’agence régionale de santé pour obtenir son autorisation de fonctionner. Ce qui serait également le cas pour le service de chimiothérapie de Flers.
Convention avec Flers
À Vire, le service de chimiothérapie a accueilli 74 patients en 2014 et 67 en 2015. La CGT a appelé, dans ce même communiqué, la population à se mobiliser.
La direction, de son côté, admet les exigences de l’Agence régionale de santé, mais assure que le service de chimiothérapie sera préservé à Vire. « L’activité n’est pas mencée et continuera d’être exercée pour les patients à Vire. Il faut cependant que l’on trouve une solution au niveau du territoire pour continuer à exercer à Vire » , répond François Ponchon, directeur de l’hôpital. Une convention est en cours d’élaboration avec l’hôpital de Flers pour regrouper les quotas, en quelque sorte. Sans conséquence pour le service de Vire ? « Aucune pour le service et les patients » , assure le directeur.