22 ans après son ouverture, l’épicerie Hergault s’agrandit
La surface de vente va passer de 60 à 90 m². 22 ans après son ouverture, l’épicerie Hergault est en plein travaux. Ils devraient s’achever début 2017.
Tinchebray.
Cela n’aura échappé à aucun passant du carrefour du Lion d’Or à Tinchebray, un mur de l’épicerie Épi Service a été abattu. Son état l’exigeait. Sophie Hergault a profité de cette situation pour transformer son magasin, passant d’une surface de vente de 60 m2 à 90/100 m2. Les travaux devraient être terminés au début de l’année 2017.
Première épicerie en 1938
« C’était nécessaire » , explique la patronne des lieux. « Nous avions besoin de plus d’espace pour installer une nouvelle armoire congélateur, un nouveau meuble pour le frais ainsi qu’une nouvelle armoire pour les fromages. »
Il est vrai que le fromage ne sera passé inaperçu pour personne dans cette boutique. « Le 1er janvier 1995, avec mon mari, nous avons pris la décision de reprendre l’épicerie que tenaient son oncle et sa tante, juste en face dans la rue. Ils avaient pris l’habitude d’installer un petit coin fromage. Chaque année pour Noël, ce coin fromage s’étendait. Je n’ai fait que poursuivre cette tradition familiale ! »
Côté famille, les Hergault sont dans l’épicerie depuis 1938, la grand-mère avait ouvert la première. En 1997, Sophie Hergault a choisi d’agrandir, elle a repris la droguerie située au coin de la rue de Domfront et la Grande rue et l’a transformée en un magasin agréable rempli de produits de terroir, de produits frais, bio, lo- caux, des fruits et légumes, des oeufs, des yaourts, de la viande. « Et des fromages ! De plus en plus. En temps normal, je propose environ 80 sortes de fromages à la vente, au moment de Noël, il y a plus de 120 sortes disponibles ! »
Spécialiste des fromages
Les plateaux de Sophie sont très demandés. « Chaque semaine, j’ai de nombreuses commandes, les gens recherchent la variété des produits sur un joli plateau. Plutôt que des fleurs, les gens aiment offrir le plateau de fromage lorsqu’ils sont invités. Leur fantaisie ne connaît pas de limite, parfois ils me demandent des spécialités fromagères de tel ou tel pays, de respecter un thème déterminé. »
Le contact avec sa clientèle, devenue amie, Sophie ne s’en passerait pour rien au monde. « J’étais préparatrice en phar- macie, j’étais heureuse, mais il me manquait quelque chose. Je suis fille de commerçants, gamine je faisais mes siestes dans le camion sur le marché où mes parents vendaient leurs fleurs. J’ai ces souvenirs d’enfance de relations des clients avec mes parents au magasin. J’ai moi aussi voulu construire cette relation. C’est ainsi que je m’épanouis. »
30 % supplémentaires
Au printemps, ce sera le tour de l’entrée de se voir modifiée : « nous allons casser la marche, pour permettre un accès plus aisé pour tous » . Le magasin ne fermera pas durant les travaux, les clients trouveront leurs produits habituels pendant les fêtes, ainsi que les bonbonnes de gaz, les services de pressing ou de relais colis. Et ensuite, une surface de vente agrandie de 30 %.